} Neptun Leyster [TERMINE]
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Neptun Leyster [TERMINE]
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MessageSujet: Neptun Leyster [TERMINE] Neptun Leyster [TERMINE] EmptySam 23 Juin - 21:01
Leyster Neptun
ft. Jinx de League of Legend

• Âge : 18 ans

• Espèce : Sorcière

• Nationalité : Néo-zélandaise

• Situation familiale : Grands-parents maternels et parents en vie, petite dernière d’une famille de 7 enfants.

• Groupe : Dragon

• Familier : Shiiro, un petit esprit farceur blanc possédant une corne sur la tête et une unique aile sur le côté, mesurant seulement quelques centimètres, et bipolaire. Lorsque la Malédiction de Neptun s’active, il devient noir, et sa corne devient des oreilles de chat, insistant pour se faire appeler Kuro.

• Objet Magique : Une baguette offerte par son grand-père, faite de centaines de toutes petites perles et incrustées de dessins de poissons en son manche, se transformant en bracelet de perle avec un pendentif en forme de poisson lorsqu’elle ne s’en sert pas.

• Malédiction : Phobie de l'acte meurtrier (je détaille en histoire, c'est un peu long ~3~)

Caractère

Neptun n’est pas quelqu’un de facile à vivre, mais par chance, vous ne le saurez jamais.
En effet, de premier abord, elle est extrêmement sociable, surtout avec ceux qui ont le plus la flemme en cours. Elle adore désobéir, ça lui provoque des petites piques d’adrénalines. Globalement, elle se comporte comme une adolescente qu’on pourrait qualifier de « peu fréquentable » : tête de mule, un petit côté manipulateur et séducteur, elle adore être décalée, et faire tout ce qui est interdit. Les punitions n’ont d’ailleurs pas beaucoup d’effets sur elle, et elle sait que son état psychologique lui permet de justifier quelques bêtises, donc pourquoi s’en priver ?
Ceux qui auront la malchance de la connaître un peu mieux découvriront une jeune femme torturée mentalement, qui broie du noir assez souvent, qui se pose trop de question, et qui s’énerve pour un rien. Elle est colérique, très colérique. Elle a aussi horreur qu’on la contredise, aussi il est compliqué de débattre avec elle lorsqu’elle est déjà de mauvaise humeur. Tout peut lui rouler dessus sans qu’elle ne s’en soucie comme elle peut parfois s’arrêter sur d’infimes détails.
Néanmoins, elle est capable d’être affectueuse. Et dans le fond, elle surveille toujours autrui, notamment à cause de sa Malédiction et de cette peur qui la ronge : faire du mal aux autres. Jamais elle ne blessera volontairement. Ses coups de pression peuvent l’amener à frapper quelqu’un, mais elle sera la première à appeler les urgences ensuite. Elle est d’ailleurs très vulnérable sur ce point-là, et peut se faire avoir à cause de ce trait de gentillesse très puissant qu’elle a conservé. Au final, son côté rebelle n’est qu’une façade pour cacher cet altruisme.
Malgré ses divers changements de personnalité, elle aime toujours le sport et la musique. Elle a eu beau avoir arrêté piano et tennis, elle n’est jamais contre caresser un clavier le temps de quelques minutes, ou taper dans a balle une fois de temps en temps. Et si sportivement parlant elle a beaucoup perdu, elle s’estime chanceuse d’être toujours capable de pianoter allègrement sur le piano sans se sentir frustrée.
Elle est sinon très hard-rock dans ses goûts, qu’ils soient musicaux (même si elle inclut un peu de rap et de morceaux de pianos qu’elle affectionne dans ses playlists), plutôt en termes de mode, de jeux, ou de sorties. Elle aime mettre sa vie en péril de temps à autres, et n’a pas froid aux yeux. A ce stade, ce n’est plus du courage mais de la témérité, ce qui n’est pas forcément à saluer…

Physique

Ce qui peut perturber en premier chez-elle, c’est sa maigreur. Les troubles psychologiques ayant entrainés des troubles alimentaires, elle peut paraître extrêmement fine pour une personne de son âge et de sa taille. Elle fait un bon mètre 70, pour en dessous de 50kg. Son corps est du coup très fin, elle n’a d’ailleurs aucunes formes : pas de poitrine, pas de hanche.
Avant, elle était brune, avec de jolis yeux noisette. Banal me direz-vous, mais justement à son entrée au lycée (pas à Sainte Catherine, mais au Canada), elle décida de changer radicalement, se teignant les cheveux en bleu et prenant le temps une fois de temps en temps de renouveler son sort cosmétique lui rendant les yeux roses. Elle aime ce qui est décalé. Elle a d’ailleurs les cheveux très longs ; elle s’est faite des extensions magiques. Elle a aussi l’habitude de les attacher pour qu’ils ne la gênent pas trop, notamment le plus souvent en deux longues tresses, une de chaque côté, avec lesquelles elle joue lorsqu’elle s’ennuie.
Pour ce qui est de ses goûts vestimentaires, elle aime aussi ce qui n’est pas commun. Elle n’est d’ailleurs pas pudique, et n’a pas conscience de ce qu’elle a le droit de montrer ou pas. Alors si à Sainte Catherine elle porte l’uniforme comme convenu, dès qu’elle s’en va en ville, elle opte pour des choses bien plus légères, comme des tops arrivant au-dessus du nombril et des shorts assez remontés. Avec évidement des tonnes d’accessoires inutiles, comme des mitaines même en été, des foulards autour de la cuisse, une ceinture un peu élaborée dans un style « punk » … Il est très facile de la juger physiquement, car elle aime se démarquer.
Le tatouage de Neptun est extrêmement élaboré ; longeant ses deux omoplates, il est séparé en deux parties distinctes. A droite, un masque blanc représentant un visage, regardant vers l’extérieur du corps, laissant échapper des larmes. Deux mains sont jointes devant lui, et au plus à droite de l’omoplate se trouve la tombe sur laquelle ce visage se recueille. De l’autre côté, on trouve le même visage, en noir, regardant totalement vers la gauche, un sourire sadique dessiné, avec devant lui une main immaculée de rouge (seule couleur du tatouage) visant un corps humanoïde avec l’arme qu’il tient.

Histoire

Précisions sur la Malédiction : En cas d’utilisation de magie un peu brutale ou intense, Neptun est d’abord prise par une peur soudaine de tirer sur les autres, à ses yeux ses mains sont des pistolets chargés qu’elle tient. Elle est donc sujette aux hallucinations. Elle a peur de blesser les autres, elle hurle, et l’idée de tirer sur les gens l’obnubile tellement tout en la faisant se sentir coupable qu’elle finit par développer sur la longue durée des troubles psychotiques sévères : paranoïa, schizophrénie, bipolarité, etc… qui vont crescendo avec la quantité de magie utilisée. Lorsque la malédiction atteint sa forme la plus extrême, Neptun perd le peu de contrôle qu’elle a d’elle et est capable des pires actes possibles sur les autres comme sur elle. Cet état n’est alors que très bref avant l’évanouissement (environ 2 minutes) mais peut être extrêmement destructeur, notamment car elle peut se servir du peu de magie qui lui reste pour réellement créer des armes (qui disparaitront lors de son malaise).
De manière chronique, la Malédiction se traduit par des petites pertes de connaissances régulières et de très fortes sautes d’humeurs.



Un peu d’Histoire
La famille Leyster est une famille de Sorciers ayant toujours vécu en Nouvelle-Zélande jusqu’à la génération précédente. D’aussi loin que nous pouvons remonter jusqu’à présent, la famille a pris ses racines dans ce pays lors de la guerre les opposant aux Magiciens. A la base, paraitrait-il qu’ils avaient des origines écossaises, mais il est difficile de remonter le fil des années. Seulement un nom est retenu, celui de l’homme qui a amené les Leyster à leur terre promise : Jack Leyster.
Ce dernier va transmettre à ses descendants deux choses : en premier lieu, de riches terres au sein d’un pays prospère. Très peu de familles les ont suivis en Nouvelle-Zélande, qui avait plus la tête d’un lopin de terre abandonné à l’époque qu’un petit pays prospère qu’on connaît de nos jours. C’est auprès des locaux qu’ils se sont reconstruis, en grapillant une part non négligeable au nord du pays. Pour le commun des mortels, la famille Leyster est une grande société d’élevage de moutons, animal si présent dans le pays. Pourtant, dans les faits, elle n’est pas si riche que cela, son patrimoine n’est clairement pas notable. Ils ont bénéficié, cependant, d’une influence certaine sur les pays durant les dernières décennies.
La seconde transmission est un très fort esprit de famille : les Leyster sont soudés entre eux C’est un clan très nombreux, qui a semé ses membres au fil des années un peu partout dans le monde, et il n’est pas rare de trouver un Leyster dans une branche très lointaine de n’importe quelle famille. Peu d’enfants restaient sur le territoire néo-zélandais, afin d’éviter les soucis d’héritage et de surtout, éviter un trop grand nombre de Sorciers réunis au même endroit. La plupart des jeunes mariés de manière arrangée partaient pour d’autres horizons, tandis que très peu de Sorciers d’autres familles venaient s’intégrer au pays.
Faisons une petite marche rapide jusqu’à deux générations avant Neptun. Le monde s’ouvre timidement, les pays commencent à se parler doucement à partir des années 50, bien que la Guerre Froide soit quelque part, cachée dans chaque décision politique. Charles Leyster décide de s’en aller faire ses études en Suisse, à l’époque. Il est l’ainé d’une fratrie nombreuse, qui sera dispersée elle aussi au gré des mariages pour qu’il ne reste que lui à la tête de la tribu. Il était pourtant le seul à vouloir réellement quitter la Nouvelle-Zélande, triste sort pour cet homme avide de monde extérieur. Pourquoi enfermer les Leyster dans un pays où il y a plus de chance de rencontrer des moutons que des hommes illustrent… Non, des hommes tout court… Il avait envie de modernité.
Cette modernité, il la rapporta au pays, avec sa femme, Rachel Daecher, une suisse-allemande parlant couramment plusieurs langues. Charles avait des envies précises pour ses futurs enfants, que Rachel partageait grandement : il voulait les ouvrir au monde, à la culture universelle, et aux grandes avancées de l’époque, sans négliger l’éducation : des valeurs simples mais sues, comprises et acquises, surtout respectées. Et bien évidemment, la famille avant tout.
Or, à l’époque, ses parents étaient toujours sur son dos. Lle couple eu quatre enfants. Trois garçons et une fille. La guerre fut longue à l’époque sur leur éducation, et Charles dû tristement renoncer à sa volonté de réformer les Leyster depuis l’intérieur. Jusqu’à la naissance de Margaret, la petite dernière. En grandissant, elle avait montré une grande curiosité pour les arts et la littérature, et elle fit le bonheur de son père lorsqu’elle lui apprit vouloir partir, tandis que ses frères refusaient de voir l’éventualité de quitter la grande île. Margaret devint l’espoir, et elle partit soigner sa boulimie de connaissance aux quatre coins du monde.

A votre propos

• PUF : Auby mais du coup c'est plutôt Lisa ici ?
• Âge : 18 o3o
• Comment avez-vous connu le forum ? : topsites
• Un petit avis sur l'univers ? : Je l'aime tellement pas que je fais un DC o/
• Depuis combien de temps faites-vous du RP ? : A long time ago~

Neptun Leyster
Neptun Leyster

Profil


Espèce
: Sorcière

Familier
: Esprit farceur bipolaire ; Shiiro ou Kuro selon l'humeur

Situation
: Célibataire
Dragon
Dragon
Messages : 24
Points : 22
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MessageSujet: Re: Neptun Leyster [TERMINE] Neptun Leyster [TERMINE] EmptyDim 24 Juin - 15:00
Leyster Neptun
Histoire (suite)

L’ère Margaret
Margaret était un exemple, et l’enfant que Rachel et Charles rêvaient secrètement d’avoir. Extrêmement studieuse, attachée à ses origines où elle finissait toujours par revenir, elle obtenait des notes à crever les plafonds partout où elle passait, et s’intéressait à tout type de sujet. Rachel lui apprit à parler plusieurs langues, catalogue qu’elle étoffa au fil de ses voyages. Elle a tout fait, si on peut dire. Chaque continent, parfois plusieurs fois, tellement de pays qu’elle-même ne peut plus les compter. Bien sûr, tout ceci avait son lot d’inconvénients. Sa Malédiction notamment, par-dessus une épilepsie en lien avec son QI élevé, lui faisait perdre un peu les pédales. L’inactivité la rendait folle, et trop d’activité l’épuisait physiquement car aucun corps humain ne peut subir autant sans se reposer…
Elle pensait ne pas finir héritière. Qu’elle n’était pas la fille attendue par ses grands-parents, que jamais elle ne serait approuvée, et cela l’arrangeait ; ses frères étaient plus doués qu’elle en la matière. Or quel ne fut pas son pire cauchemar en apprenant qu’elle allait être la prochaine héritière Leyster. Charles lui expliqua d’ailleurs le pourquoi du comment alors qu’elle était revenue de voyage exprès pour venir lui cracher son venin.
« Tu es notre plus belle création, et tu représentes l’espoir que nous avons pour nos descendants : tu es intelligente, ouverte d’esprit, avec une énorme culture, et je suis sûr que tes enfants seront la même, ou tu les pousseras à l’être. Fait des Leyster une succession de Margaret. Je sais que ta Malédiction te force à bourlinguer, mais ce sacrifice que je te demande… Fais-le pour nous tous. »
Un esprit de compétition croisé à un esprit de famille puissant furent amplement suffisants pour convaincre Margaret que sa place était désormais en Nouvelle-Zélande. Elle continua cependant ses voyages l’année suivante afin de trouver un mari digne de ce nom et qui saura l’accompagner dans l’éducation millimétrée qu’elle préparait d’avance pour sa progéniture. Elle démarchait déjà les écoles, les institutions, les organisations, et tout ce qui pouvait, à ses yeux, participer à ce grand évènement que serait son premier enfant.
Elle trouva l’époux parfait en Danny Dowler. Un homme sportif, fasciné par la magie, et ayant voué sa carrière à la recherche scientifique et magique, cherchant le lien entre les deux. Comme Margaret, c’était un passionné de tout, du monde, de l’amour, de la vie. Elle fut un coup de foudre pour lui, et il fut la personnalité paternelle qu’elle recherchait. Par amour aveugle pour elle, il céda à toutes ses demandes ; il fit déménager son laboratoire en Nouvelle-Zélande, et accepta que ses futurs enfants aient le nom de leur mère, qui garda le sien lors du mariage.
Tout alla très vite, et en deux ans, le premier enfant naquit. A cette époque, Margaret était encore en plutôt bon état, malgré sa Malédiction qui rôdait. La grossesse l’avait rendue plus inactive qu’elle ne l’avait un jour été, et de longues crises d’angoisses et de douleurs l’avaient traversé 9 mois durant. Dans sa folie, et afin de s’occuper, elle avait décider de prendre bien plus à cœur qu’elle ne l’aurait dû le choix du prénom de ses enfants. Et elle chercha longtemps, avant de se décider pour une fantaisie qui avait un sens précis pour elle : les noms de planète. Pourquoi ? « Parce qu’ils iront au-delà de tout, comme l’espace est au-delà du commun des mortels ». Afin de rendre la chose plus excitante, elle décida qu’ils seraient tous nommé dans l’ordre du plus au moins proche du soleil, et chacun dans une langue différente.
Quoi de mieux que l’espéranto comme première langue pour nommer un enfant dont elle fera l’éducation dans un style international. Son premier fils s’appela donc Merkuro. Elle avait déjà choisi le prénom pour le second ; qu’il soit un garçon ou une fille, il s’appellerait Venera, Vénus en croate. La grossesse suivante fut d’ailleurs assez rapide à venir. Mais Margaret devenant folle à force de l’inactivité décida qu’elle s’occuperait bien plus physiquement que précédemment. Elle ne voulait pas revivre les nuits d’angoisses et de folies qu’elle avait subis pour Merkuro. Malheureusement, ce qui dût arriver se produisit, et elle fit une fausse couche au bout du cinquième mois. Elle mit du temps à s’en remettre, et baptisa tout de même l’enfant du prénom qu’il aurait dû recevoir. Il lui fallut trois ans avant d’accepter l’éventualité de recommencer d’essayer d’agrandir la famille, qu’elle voulait nombreuse. Le temps pour elle de beaucoup bouger, voyager avec son mari, afin de se remettre les idées en place.
Elle remit donc le couvert alors que Merkuro venait d’avoir 5 ans. La grossesse fut douloureuse, mais elle était bien plus prête qu’avant. Elle avait anticipé les nuits de folies. Elle se sentait apte à les vivre. Et pourtant, ce fut une expérience éreintante, où elle se maudit longuement pour avoir ne serait-ce osé qu’envisager le fait devenir mère une seconde fois.
Ce fut lors de la naissance qu’elle su qu’elle avait bien fait. Elle venait de mettre au monde des triplés, trois petits garçons qu’elle nomma dans l’ordre de « sortie » : Delkhii pour la Terre en mongol, Kasei pour Mars en japonais, et Muxing pour Jupiter en chinois traditionnel. Mais la grossesse ne fut pas sans séquelle, et une nouvelle fois, la folie avait un peu plus emmenée Margaret. L’année suivante elle eu pour la première fois une fille, se relançant dans la folle aventure mais en ressortant toujours un peu plus détruite. Elle fut nommée Toseong, Saturne en coréen.
De nouveau, la Malédiction rendit un peu plus malade Margaret, qui commençait à profondément en souffrir. Malheureusement, elle s’obstinait, et sa folie grandissante la poussait à avoir d’étranges lubies, comme par exemple, avoir autant d’enfants que de planètes du système solaire… Ce fut dans cette optique que son dernier fils naquît, Urano pour Uranus en italien. A ce stade, la folie la rongeait déjà intérieurement, et elle se lança dans une énième grossesse qui sera sa dernière, donnant naissance à Neptun, qu’elle laissa en anglais directement.
Les enfants avaient plusieurs années d’écart ; entre le plus vieux et la plus jeune s’espaçait bien plus d’une dizaine d’années. Le corps de Margaret était fatigué, mais son exploit fou s’était réalisé. A partir de là, elle reprit en main l’éducation de ses enfants, et bien que son état ne s’améliora pas, il n’empira plus, reprenant moultes activités qu’elle avait abandonné.
Chacun des enfants avait fréquenté des écoles différentes dans des pays différents, si bien qu’ils ne se connaissaient pas vraiment. Même les triplés furent séparés. Ils ne pouvaient tous se revoir que lors des fêtes, leurs parents y compris. Les plus âgés passaient, en plus, les vacances loin de leur famille, tandis que les plus jeunes travaillaient dans la grande bibliothèque familiale.
La lubie de Margaret ne s’arrêta pas aux prénoms : chaque enfant savait jouer d’un instrument de musique différent, parlait de nombreuses langues mais pas tous les mêmes, avec chacun une langue de prédilection qu’on leur a inculqué dès le plus jeune âge… Ils avaient tous une vocation, une sorte de spécification.

Neptun, l’enfant de trop ?
Mais venons-en au cas de Neptun.
Neptun fut la dernière à naître. Toute sa vie, elle n’aura connu qu’une mère vide de sentiments, aveuglée par ses méthodes d’éducations et sa vocation à rendre la famille Leyster la plus polyvalente possible. Et son père, aimant avec chacun de ses enfants, mais bien trop aveuglé par son amour pour sa femme pour deviner sa folie sous-jacente.
Rapidement, Neptun sera confiée à une nourrice en Suisse française, où elle apprendra à parler couramment français comme anglais. Elle effectuera toute sa petite école là-bas, ainsi dire jusqu’au collège. L’instrument que sa mère lui aura fait apprendre sera le piano, qui n’avait étonnement pas encore été distribué, et le sport auquel elle sera formée intensément sera le tennis.
Cette enfance n’a pas forcément déplu tout de suite à Neptun. Sa nourrice était très gentille, ses parents et ses grands-parents prenaient soin d’elle pendant les vacances, et elle s’entendait assez bien avec ses frères et sœurs, bien que les plus vieux la traitaient moyennement bien. A l’époque, elle ne comprenait pas pourquoi, alors elle faisait des efforts pour être agréable avec tout le monde. Si on voulait décrire Neptun lorsqu’elle avait 8 ans, on aurait dit d’elle qu’elle était un enfant modèle, toujours bien habillée, bien coiffée, extrêmement sérieuse, altruiste et attentionnée… La petite fille parfaite, qui disait amen à toutes les décisions de sa mère.
Néanmoins il y avait une petite graine, en elle. Une petite chose qui la rongeait doucement. D’abord, une enfant loin de ses parents, c’est une enfant qui manque de l’affection de sa vraie maman quelque part au fond d’elle. Et surtout, malgré le fait qu’ils s’entendaient tous entre frères et sœurs, les plus vieux avaient tendance à en vouloir aux derniers, notamment à Urano et Neptun. Ils les considèraient un peu comme les responsables de la folie de leur mère ; ils l’avaient connu avant que ses lubies ne la rongent complètement… Et ce ressentiment, Neptun l’a toujours gardé au fond d’elle-même. Il sera d’ailleurs à l’origine de sa Malédiction.
Neptun fera ses années de collège au Canada. Une époque qui commencera d’abord par lui glisser dessus, comme le reste de sa vie ; des connaissances nombreuses mais pas d’amis, de bonnes appréciations des professeurs mais un goût amer sur la langue. Beaucoup d’activités l’éloignant un peu des autres. Au début, la solitude lui allait très bien, mais c’est en touchant du doigt l’adolescence qu’elle commença à la regretter un peu.
Puis ce sentiment, en elle, cette haine d’elle-même qui se glissa doucement et insidieusement, soufflée par sa famille sans qu’elle ne s’en rende compte. « Tu sais, avant, maman souriait et jouait avec nous. Elle considérait ça encore comme une activité productive… » ; « Dans le fond tu n’y peux rien, tu n’as pas choisi à naître, c’est juste dommage que tu ne l’aies jamais connu rayonnante » ; « Ce n’est pas ta faute si tu lui as fait du mal ». C’était surtout Merkuro qui lui faisait ce genre de réflexions. Et pour une petite fille développant doucement sa Malédiction, ce furent des phrases de trop.
Lorsque les premiers signes de celle-ci apparurent, elle avait douze ans, et était rentrée pour les vacances de Noël en Nouvelle-Zélande. Leur mère était étrangement dans une bonne phase, leur père prenant aussi énormément soin d’elle et ayant enfin réussi à la convaincre d’avoir un vrai suivi psychologique. Dans de rares moments de lucidité totale, elle arrivait à se dire qu’elle voulait être sauvée. Et une fois replongée, elle devenait une boule de nerfs toujours en mouvement, faisant toujours des choses de plus en plus farfelues, se perdant parfois dans ses pensées…
Ce fut le lendemain du grand banquet familial. Mêmes leurs grands-parents étaient venus, revenant de leur petite maison de retraire à quelques dizaines de kilomètres du domaine. Neptun aimait beaucoup ses grands-parents. Ils étaient bien plus simples et affectueux que sa mère. Elle aurait bien pensé la même de son paternel, mais lui était tellement occupé en permanence a géré Margaret qu’il n’avait que peu de temps pour ses enfants, qu’il chérissait pourtant.
Mais ce jour-là, Neptun alla se coucher tôt. Elle avait beaucoup profité de ses nouveaux cadeaux, pour la plupart utiles à ses activités : des manuels scolaires, un piano tout neuf et un lot de trois raquettes de tennis d’excellente qualité. Des cadeaux de sa mère. Charles lui avait pourtant offert des choses plus de son âge, comme des poupées et une petite console de jeux. Ce genre de jouets que sa mère ne jugeait jamais utile d’acheter.
Neptun était partie au lit plus tôt que ses frères et sœurs, pensant qu’elle était seulement malade de façon passagère. Premier vomissement au bout d’une heure à se plaindre de son ventre, et ce fut Toseong qui s’occupa d’elle toute la nuit. La maladie dura encore plusieurs jours, où les rêves de Neptun étaient hantés par la folie de sa mère, et sa culpabilité la rongeant. « J’ai tué Maman… ».
Elle rata la nouvelle année, et le lendemain enfin, après une longue agonie brûlante, se dessina le tatouage de sa Malédiction. Il était de loin le plus élaboré de la famille, ce qui n’était pas pour rassurer tout le monde. Lorsqu’elle se réveilla enfin, après avoir passé de nombreux jours à se reposer, on lui demanda comment elle se sentait. Toseong, qui veillait sa sœur, fut la première à voir un sourire glaçant sur le visage de la jeune adolescente.
-Je suis un monstre… Pardonnez-moi…
Neptun fondit en larmes devant sa sœur qui essaya de la rassurer comme elle put, mais rien n’y fit.
A partir de ce jour-là, la jeune fille commença à doucement basculer. D’enfant modèle et agréable, elle devint petit à petit blasée de tout et tous, se renfermant sur elle-même et abandonnant lentement mais surement ses passions, ou plutôt, les activités imposées par sa mère…
Sa Malédiction se montra vraiment le jour où elle utilisa beaucoup de magies afin d’échapper à un groupe de garçons, à la fin de l’année scolaire. Elle rusa comme elle put pour ne pas se faire voler ses affaires, et elle découvrit avec horreur la folie dans laquelle sa Malédiction la faisait basculer. Cette peur lancinante de faire du mal comme elle l’a fait à sa mère, qui l’empêche de faire quoi que ce soit, ou au contraire, qui la fait fuir en hurlant. Elle avait beau secouer ses mains dans les sens, impossible de lâcher cette arme tout droit venue de son esprit et greffée à sa main… Alors que ce n’était que le fruit de son imagination.
Lentement, elle se perdit elle-même dans un flot de pensées sombres. Et les nombreux psychologues qu’on l’emmena voir n’y changea rien. Elle avait perdu le peu de goût qu’elle avait dans les études, elle se tournait vers des faits de plus en plus dangereux pour elle. Arrivée à l’âge d’entrer au lycée, elle avait déjà essayé un peu tout, pour oublier cette sensation la rongeant en permanence ; médicaments divers, alcool lors de soirées avec ses nouveaux « amis », qui lui avaient fourni la seule fois où elle avait osé la drogue pour tenter de se sortir de ses maux… Rien n’y faisait. Elle passait de longues nuits cauchemardesques, et dès qu’elle osait utiliser un peu de magie, cette peur de faire souffrir autrui s’enfonçait un peu plus dans son cœur.
Neptun avait mal tourné, c’était le cas de le dire. Sa Malédiction l’avait rendue dépressive en partie, et elle n’avait même plus la force de se lever le matin pour aller travailler un minimum. Elève en perdition, sa famille ne savait plus quoi faire d’elle. Et lorsqu’elle rentrait pendant les vacances, c’était pour s’enfermer dans sa chambre et ne parler à personne. Par peur de les blesser involontairement, par peur aussi de réentendre ces phrases que Merkuro lui avait dit, petite.
Pourtant, quelqu’un avait osé entrer. Et ce fut Charles Leyster, grand-père de la jeune fille, qui brava toutes les interdictions qu’elle mettait. Elle lui en voulu, puis ne pu réellement refuser sa visite ; il était la figure maternante la plus forte qu’elle avait encore. Ils discutèrent longtemps, tous les deux. Il lui parla de Margaret, de son enfance, de sa Malédiction, et Neptun se confia un long moment aussi. Et à la fin, il lui donna un objet, qu’il lui posa au creux de la main.
« Ceci est un cadeau que ta mère voulait te faire à ton dernier anniversaire et qu’elle m’avait confié, par peur d’oublier. Elle se bat au quotidien contre ça. Mais jamais elle ne vous oublie, au contraire, c’est son amour pour vous qui la fait tenir encore. Et vois-tu, ceci à deux significations : ta mère t’aime, et elle compte sur toi pour devenir une grande femme malgré ta Malédiction, comme elle l’eu été. »
C’était un bracelet transformable en baguette magique. Neptun avait déjà une baguette, mais à partir de ce jour-là, elle décida de faire de ce bracelet son nouvel outil magique, et se força à réintégrer le monde comme avant. Malheureusement, les dégâts étaient faits : son niveau scolaire restera toujours désastreux, peinant à s’y remettre, préférant ses nouveaux loisirs comme faire les quatre cents coups tout le temps… Mais contrairement à avant, elle se battait contre sa peur. Elle ne la laissait plus l’envahir sans rien faire. Elle avait décidé de se battre contre sa Malédiction. Pour sa mère.
Elle finit donc son lycée au Canada… Ou pas, en fait. Lorsque Sainte Catherine ouvrit ses portes aux Sorciers, Neptun y fut envoyée par demande express de son grand-père, à laquelle sa mère se plia très volontiers. Toute la famille avait confiance en Benjamin Leroy pour remettre Neptun sur le droit chemin du mieux qui pouvait l’être, sa réputation le précédant. Neptun se laissa ballotter, perdant encore une fois ses amis et tout le reste, mais peu importait. Elle était prête à faire les efforts nécessaires pour s’en sortir, sauf les jours où elle n’avait pas envie, où elle était fatiguée… La Malédiction avait laissé ses traces définitives.
Pour parler des Magiciens, Neptun ne dirait pas qu’elle les hait. Dans le fond, elle ne se prend pas la tête avec ce genre de problèmes. La seule chose qu’un Magicien en doit pas faire avec elle, c’est mentionner le principe de Malédiction, afin d’éviter la colère folle de sa part… On ne parle pas de ce qu’on ne connait pas, après tout.
Neptun reçu aussi son familier, qui devint un petit esprit farceur du nom de Shiiro, avec lequel elle s’entendit tout de suite. Le plus affectueux et adorable du monde, elle lui découvrit cependant une seconde personnalité les jours où sa Malédiction l’empêchait de vivre. Finalement, elle s’en voulait un peu. En se liant à elle, elle avait rendu cette petite boule grise à la base complètement bipolaire, un peu comme elle par moment.


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MessageSujet: Re: Neptun Leyster [TERMINE] Neptun Leyster [TERMINE] EmptyMar 26 Juin - 0:12

Félicitations !
tu es validée~

Eh bien, cette petite Neptun change vraiment de Claralisa, j'aime beaucoup voir comment certains joueurs jouent différents personnages, je trouve toujours ça très intéressant~

En tout cas, cette petite Sorcière a une Malédiction bien particulière et l'on retrouve toute sa logique dans l'histoire, ça a été très bien expliqué et c'est vraiment agréable. D'ailleurs, j'aime toujour autant ton style, tout en simplicité !

J'ai bien aimé d'ailleurs le nom des enfants, c'est vraiment original. J'ai eu un petit plus de mal à saisir la folie de la mère (genre ce qu'elle fait vraiment) mais le plus important reste Neptun et pour elle, aucune zone d'ombre.

Ainsi donc, je vais te parer du joli bordeaux des Dragons ! Concernant ton Faune, comme je l'ai dit à Aelgyth, il faut voir directement avec Blake, Lydie et Kiarra, étant donné qu'ils ont récemment perdu leur parrain. Je ne crois pas que Ael' ait confirmé quoi que ce soit avec eux donc je te laisse voir de ton côté et me prévenir dès que tu auras prit une décision avec l'un des membres - s'ils acceptent, bien sûr, de prendre un nouveau parrain.

Bon, trève de blabla, bon jeu à toi :D


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MessageSujet: Re: Neptun Leyster [TERMINE] Neptun Leyster [TERMINE] EmptyMar 26 Juin - 12:12
Mercii !

Pour repréciser pour Margaret, en fait sa Malédiction n'est pas très bien définie, je m'en excuse... C'est quelque chose du style, elle a besoin de tout le temps bouger, d'être en activité, de découvrir des nouvelles choses, en permanence, sinon elle commence à avoir pas mal de lubies et à devenir un peu folle à son tour... (la folie est un trait récurrent de la famille didonc !~) Et puisque les grossesses la forcent à un lourd repos pour la santé des nouveaux-nés, elle est donc obliger de s'arrêter, ce qui donc active les effets chroniques de sa Malédiction. Elle a bien essayé de maintenir son niveau d'activité habituel lorsqu'elle portait son second enfant, mais voilà le résultat, il ne verra jamais le jour. En espérant avoir été plus claire !
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Neptun Leyster [TERMINE]
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