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MessageSujet: sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line EmptyJeu 12 Oct - 0:45
Les yeux clos, il est là, dans le jardin des Nymphes, debout et immobile. Il inspire, expire lentement. Perceval reste en retrait, légèrement inquiet mais silencieux. Louis se laisse bercer par les douces mélodies de la nature ; sa méditation n'est en rien troublée par le vent caressant sa peau, faisant danser ses cheveux, ou par les quelques créatures aux alentours. Et, au bout de quelques moments, aucun son ne lui vient, le silence semble régner en unique maître sur les lieux.

Il ne sent plus le sol sous ses pieds, ne ressent plus le souffle du vent, ou la chaleur du soleil sur sa peau. Louis ne ressent même plus la présence de Perceval. Une étrange sensation lui parcourt les veines, lui arrachant un frisson. C'est là, devant lui, il visualise la chose. Il pourrait même y voir une forme, une couleur.

Lorsqu'il entrouvre les yeux, lentement, Louis jurerait voir des motifs allégoriques sur ses avants-bras, à même la peau. Comme si l'on avait creusé des tranchées dans sa peau pour y verser un liquide bleu et lumineux. Et cette lumière converge vers ses paumes, jusqu'au bout de ses doigts, disparaissant progressivement de ses bras. Un soupir franchit ses lèvres alors même que ses cheveux flottent tout comme son corps. Comme si la gravité était nulle, inexistante. Et pourtant, Perceval est toujours là, au sol. Et il l'entend japper.

“ Louis, ne fais pas ça ! Arrête ! C'est trop dangereux ! ”

Ah.
Perceval lui parle. C'est si rare. Un sourire ourle les lèvres du magicien, se voulant rassurant. Mais aucun mot ne franchit la barrière de ses lèvres, et aucune pensée ne semble s'échapper de son esprit pour parvenir au familier. Louis retourne à sa méditation, ses paupières le privant de lumière une seconde fois. Et pourtant, la sienne, c'est comme s'il la voyait, accumulée là, au bout de ses doigts.

D'un geste fluide, presque comme un chef d'orchestre, sa main dessine dans le vide. Louis sent les battements de son coeur s'accélérer encore. Mais il y est presque, il le sent, il le sait. Il doit simplement tenir un peu. Sa poitrine se compresse subitement, il suffoque. Le lien se rompt et tout devient noir. Le corps du magicien tombe lourdement au sol, inconscient.

Lorsqu'il ouvre les yeux de nouveau, son regard ne rencontre qu'un plafond clair. Il cligne des yeux avant de tourner légèrement la tête. Désorienté, il met un moment avant de réaliser où il est. Et ce qu'il s'est passé. Une étrange sensation de vide l'habite ; comme s'il avait perdu une partie de lui-même. Et c'est terriblement désagréable. Quelque chose de chaud et humide vient rencontrer sa joue ; Perceval s'agite près de lui, jappant joyeusement.

« Aah… doucement, Perceval, doucement... »

Il tente de se redresser, mais il ne parvient même pas à s'appuyer sur ses bras pour le faire. Les bruits de Perceval semblent attirer l'attention d'une jeune femme. Louis se pince l'arrête du nez en soupirant avant de croiser le regard de la brune en face de lui.

« ...Mademoiselle Loisel ? Qu'est-ce que… ? »

Ah. Pourquoi poser la question ? Il sait bien ce qu'il fait ici. Un nouveau soupir franchit les lèvres du français. Il a bien honte.
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MessageSujet: Re: sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line EmptyMar 17 Oct - 18:22
Sometimes, the only choices you have are bad ones
Ft. Louis de Berys

Il est rare que tu laisses ton infirmerie fermée. Aujourd’hui, tu t’en veux. Mais cette fois, tu n’avais pas vraiment eu le choix, ayant été obligée de te déplacer jusqu’en classe de métamorphose. Un exercice simple mais qui avait viré à la catastrophe pendant des travaux pratiques. Les élèves avaient eu pour consigne de transformer leurs familiers en petite statuette de bois. Mais l’un des dits-familiers, un petit chat angora, avait fini par paniquer et s’était mis à courir partout. Son propriétaire avait réalisé l’exercice tant bien que mal, en visant où il pouvait, et notamment à ses pieds. Saluons tout de même l’exploit de ce jeune homme qui, malgré la panique de son compagnon et le problème de tir, avait parfaitement réussi à faire ce qui était demandé. Enfin, dans les grandes lignes… Disons qu’il avait transformé son pied en sabot, autrement dit en bois.

Bien sûr, tu fus appelée, tu réparas ce problème en vitesse, en évitant soigneusement de rire de sa mésaventure qui était, selon toi, très drôle. Puis tu retournas à l’infirmerie. Tu ne t’étais absentée que quelques minutes, pas plus de dix, grand maximum. Mais ce fut apparemment suffisant pour qu’un autre problème survienne. A peine étais-tu arrivée dans le couloir que tu aperçus deux élèves patientant devant ta porte, en compagnie de leurs familiers. Deux Dragons, apparemment, vu leur âge, leur taille et surtout leur uniforme. Mais rapidement, la scène te parus étrange, bizarre, incohérente. L’un des deux portait l’autre.

Tu te précipitas vers lui, lui ouvris la porte puis l’aidas à porter le second élève jusqu’au premier lit venu. Enfin, aider était un bien grand mot, étant donné la différence de taille. Tu ne portais rien, tu ne faisais que vaguement guider le cortège en évitant que l’inconscient ne chute. Une fois ce dernier installé sur un lit, tu lui soulevas les jambes avec un oreiller, comme tu le fais pour tous les gens qui ont fait ce qui ressemble de près ou de loin à un malaise. Puis tu demandas au second élève, qui était resté non-loin, quelques informations supplémentaires. Nom ? Louis de Berys. Circonstances ? Il l’a vu s’évanouir au loin, puis l’a amené ici. Qu’est-ce qu’il faisait avant de tomber ? Il pratiquait. Le renard qui s’est déjà calé sur le lit, c’est son familier ? Oui.

Tu n’avais pas besoin d’en savoir plus. Tu remercias chaleureusement le jeune homme de l’avoir amené ici, puis tu lui indiquas que tu lui donneras des nouvelles lorsque Louis sera réveillé. Un rapide tour dans tes dossiers médicaux plus tard, tu appris que Louis était un Magicien. Plus de doute possible. Maintenant, il fallait juste attendre. Tu disposas une chaise à côté du lit afin que le renard ne reste pas plus longtemps sur les draps, puis tu demandas à Epsilon de garder un œil sur le Dragon, en se perchant sur les tringles des rideaux qui séparaient les lits de repos du reste de l’infirmerie.

Puis la journée continua. Un Faune qui s’était écorché le genou vint te rendre visite. Un autre élève, avec la tête étrangement verte, arriva peu après la fin des cours. Puis la journée se passa ainsi. Te voilà désormais seule dans ton infirmerie. Il est rare que tu fermes au-delà de cette heure-ci, si bien que tu ne reçois plus aucune visite. D’un autre côté, les cours sont finis pour tout le monde. Les élèves révisent, se reposent, se promènent. Les professeurs décompressent, boivent un dernier café dans la salle des profs. Les plus sadiques corrigent déjà leurs copies. Quant à toi, tu retournes voir Louis, qui ne s’est toujours pas réveillé. Le temps de réveil après un cas de Sécheresse dépend des personnes, de l’effort fourni. Mais une fois arrivée à ses côtés, tu vois que son renard, qui s’était également endormis près de lui, commence à japper et à s’agiter. Le Dragon finit par croiser ton regard.

« … Mademoiselle Loisel ? Qu’est-ce que… ? »

Tu lui lances un sourire chaleureux en lui faisant signe de ne pas bouger. Epsilon vient se poser sur ta tête avant de se mettre à nettoyer ses plumes. « Il est resté calme et a dormi comme une souche. » Tant mieux.

« Ne t’en fais pas. Apparemment, tu as un peu trop puisé dans tes réserves. Un de tes camarades t’a aperçu au loin, puis t’a amené ici. Voilà maintenant quelques temps que tu es endormi. Pas trois jours non plus, je te rassure. Tu te souviens de ce qui s’est passé ? »

Puis tu te rappelles soudainement de l’état dans lequel il se trouve. N’étant toi-même pas une Magicienne, tu n’as vraiment conscience de ce qu’il peut ressentir, mais tu sais qu’il doit actuellement être faible, et surtout affamé. Tu saisis les deux tablettes de chocolat que tu avais posé sur sa table de chevet, à côté de la plante verte en plastique, dans l’éventualité où il se réveillerait sans que tu sois là.

« Bon ? Chocolat noir ou chocolat au lait ? Sinon, j’ai du sucre dans un verre d’eau, mais c’est pas super… »

Rien de tel que le sucre pour se remettre sur pied rapidement.


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Line Loisel
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MessageSujet: Re: sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line EmptyJeu 19 Oct - 0:49
Un oiseau s'impose dans son champ de vision, se posant sur la tête de l'infirmière. Louis plisse un instant les yeux avant que la paisible voix de la jeune femme ne l'oblige à baisser un peu les yeux pour rencontrer les siens. Un sourire chaleureux aux lèvres, elle l'observe avec une certaine bienveillance. Il détourne le regard.

« Ne t’en fais pas. Apparemment, tu as un peu trop puisé dans tes réserves. Un de tes camarades t’a aperçu au loin, puis t’a amené ici. Voilà maintenant quelques temps que tu es endormi. Pas trois jours non plus, je te rassure. Tu te souviens de ce qui s’est passé ? »

Louis reste silencieux, fermant un moment les yeux ; oui, il se rappelle. Et il réalise à quel point il a été stupide de croire qu'il ne risquait rien. Ou, tout du moins, qu'il n'irait pas jusque là. Perceval fixe son magicien, ses petites pattes sur ses jambes, le regard insistant, inquiet.

“ Ne me refais plus jamais ça, Louis... ”

Ah, et comble du tout, il a inquiété son fidèle ami. Décidément, il n'y a rien de bon à tirer de cette expérience. Les doigts de Louis se glissent dans la douce fourrure polaire de Perceval ; ça a quelque chose d'apaisant. Un soupire franchit ses lèvres ; il aura fallu un incident de ce genre pour que Perceval et lui communiquent par télépathie comme à l'époque d'Hortensia ? C'est bien triste.

La voix de Line le sort de sa torpeur.

« Bon ? Chocolat noir ou chocolat au lait ? Sinon, j’ai du sucre dans un verre d’eau, mais c’est pas super… »

Louis hausse un sourcil avant de tenter de dissimuler une petite moue.

« Je ne suis pas très friand des choses sucrées. »

Perceval dresse la tête, jappant de colère ; un petit grognement s'échappe d'entre ses babines puis il quitte Louis pour venir regarder les deux tablettes de chocolat et les renifler. Dans sa gueule, il attrape le chocolat noir avant de revenir vers Louis pour y déposer la nourriture, émettant un petit grognement. Louis pousse un soupir avant de caresser la tête de son familier, prenant le chocolat entre ses doigts.

« Eh bien ce sera le chocolat noir donc… Merci Mademoiselle Loisel. Et toi aussi Perceval. » Il déballe doucement le chocolat avant de lancer un regard vers l'oiseau. « A toi aussi je suppose. Tu as veillé sur moi, pas vrai ? »

Louis se concentre de nouveau sur la tablette ; il se sent fébrile, et ses mains tremblent presque un peu. Il soupire, honteux de sa propre condition, puis parvient à porter le chocolat à ses lèvres. Il croque un morceau avant de le mâcher, sans dissimuler une petite grimace. L'amertume et le petit goût sucré du chocolat. Après un moment, il finit par oser un regard vers Line.

« J'ai… été stupide. Je n'ai pas d'autres mots qui me viennent à l'esprit. » Il hausse les épaules. « J'ai bêtement cru pouvoir me changer en… Enfin, peu importe, c'était stupide. Désolé pour la gêne occasionnée. Ça ne se reproduira plus. »
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MessageSujet: Re: sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line EmptyJeu 19 Oct - 17:53
Sometimes,
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Ft. Louis de Berys

« Je ne suis pas très friand des choses sucrées. »

Dommage. Qu’il apprécie ou non le sucre, tu vas le forcer à en manger. Tu es sur le point de répliquer lorsque son renard descend du lit pour venir vers toi, prendre le chocolat noir d’entre tes mains, et retourner auprès de son Magicien. Bien que les animaux sur les lits aient tendance à te hérisser les petits cheveux de la nuque – un comportement étrangement maniaque venant de ta part – aujourd’hui, tu évites soigneusement de faire une remarque. Tu vas juste changer les draps ce soir. Après tout, ce renard reste un familier, il doit être un minimum propre.

« Désolée, mais le saccharose est bien le moyen le plus rapide que j’ai trouvé pour remettre les gens sur pied… »

Et pour éviter le sucre, le miel ou les sirops purs, tu as choisi de prendre un aliment riche en sucre. Tu lui lances tout de même un petit regard d’excuse, étant bien consciente que tout le monde n’est pas comme toi, c’est-à-dire accro au chocolat. D’ailleurs, tu as la fâcheuse habitude de grignoter celui que tu gardes en réserve pour des cas semblables. Mais tu ne le dis à personne, bien sûr. Tu passerais pour quoi, sinon ?

« Eh bien ce sera le chocolat noir donc… Merci Mademoiselle Loisel. Et toi aussi Perceval. A toi aussi je suppose. Tu as veillé sur moi, pas vrai ? »

Louis lance un regard vers Epsilon, qui ne le remarque même pas, étant bien trop occupé à se nettoyer les plumes. Tu lèves les yeux vers lui et claques rapidement de la langue, espérant que ton oiseau finira un jour par être un peu plus poli envers les personnes qui l’entourent. Tu sais d’avance que ce sera compliqué mais il a au moins eu la gentillesse de t’écouter et de veiller sur Louis pendant son sommeil. Epsilon a beau te faire tourner en bourrique à longueur de temps, il prend ton travail autant au sérieux que toi, et n’hésite pas une seconde à t’aider si besoin est. En revanche, il n’est pas près de répondre à Louis. D’aussi loin que tu t’en souviennes, il ne t’a toujours parlé qu’à toi, et jamais aux autres.

« Il n’est pas très bavard… Mais oui, il est resté sur les tringles pendant tout le temps que tu dormais. Et ton renard… Perceval ? n’a pas vraiment bougé non plus. A peine tu étais installé qu’il a grimpé sur le lit. »

Ce qui t’a fait saigner du nez. Tu as eu beau mettre une chaise à côté du lit, il n’a pas voulu bouger. Mais comment lui en vouloir, après tout ? Tu vois Louis tenter de dissimuler une grimace de dégoût. Apparemment, le chocolat ne lui plait pas. Toi qui te forces à bien les choisir…

« J'ai… été stupide. Je n'ai pas d'autres mots qui me viennent à l'esprit. J'ai bêtement cru pouvoir me changer en… Enfin, peu importe, c'était stupide. Désolé pour la gêne occasionnée. Ça ne se reproduira plus. »

Gêne ? Quelle gêne ?
Le jour où tu seras ennuyée de recevoir des patients, il faudra sérieusement que tu songes à changer de métier. D’ailleurs, sa remarque te fait lâcher un petit rire.

« Je serais jamais gênée de recevoir des gens dans mon infirmerie. Sinon, je ferais quoi de mes journées ? Et tu sais, ce n’est pas parce que tu viens une fois que c’est la fin du monde. Je connais pire, rassure-toi. »

L’image subtile d’Archibald qui vient te voir toutes les semaines traverse ta mémoire. Ce jeune est vraiment un cas à part, mais des élèves qui viennent te voir dès qu’ils ont un petit mal de ventre, tu as déjà repéré quelques-uns, également. En revanche, c’est le début de sa phrase qui t’interpelle. Se changer en quoi ? Tu serais bien curieuse de savoir. Tu saisis rapidement une chaise, celle que tu avais laissé pour son familier, afin de t’assoir dessus.

« Une métamorphose corporelle complète ? C’est intéressant. Je m’y suis jamais tentée… Même quand j’étais jeune… »

Quand tu étais jeune, soit avant l’apparition de ta Malédiction, quand tu pouvais encore t’amuser à faire tout et n’importe quoi avec la Magie. Désormais, tu en serais parfaitement incapable. Tu saisis par reflexe ta hanche droite avec ta main gauche, complètement perdue dans tes pensées. Mais tu finis par revenir quelques secondes plus tard.

« Pourquoi tu voulais ça ? Par amusement ou c’est vraiment des choses qui vous sont demandées en cours ? »

Si c’est le cas, il faudra que tu penses à en parler au professeur de métamorphose. C’est une pratique bien trop compliquée, et par conséquent, dangereuse.
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MessageSujet: Re: sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line EmptyMer 25 Oct - 6:12
Louis écoute les mots de l'infirmière ; son témoignage concernant l'attitude de Perceval ne le surprend pas outre-mesure. Comme certainement beaucoup de magiciens et de sorciers ici, Louis est très proche de son familier. Bien qu'ils ne communiquent simplement plus comme avant, ils n'en restent pas moins deux êtres très soudés. Trop, selon certains.

Et lorsque, enfin, Louis prend un peu sur lui pour parler, il n'a pour réponse que le rire de la jeune femme. Sa honte n'en est que plus grande et un soupir franchit ses lèvres, ses doigts se crispant aux draps. Perceval émet un petit bruit avant de venir se blottir contre Louis qui se détend alors un minimum.

« Je serais jamais gênée de recevoir des gens dans mon infirmerie. Sinon, je ferais quoi de mes journées ? Et tu sais, ce n’est pas parce que tu viens une fois que c’est la fin du monde. Je connais pire, rassure-toi. »

Il hausse les épaules ; bien sûr ce n'est pas la fin du monde. Il ne le pense d'ailleurs pas. Mais Line ne devrait pas avoir à perdre son temps avec des élèves qui se surestiment un peu trop, comme lui plus tôt. Le français ne répond donc pas malgré les mots… rassurants, si on peut dire, de l'infirmière.

« Une métamorphose corporelle complète ? C’est intéressant. Je m’y suis jamais tentée… Même quand j’étais jeune… »

Il se crispe de nouveau, fronçant légèrement les sourcils et hoche vaguement la tête avant de détourner le regard. Il se sent mal à l'aise de devoir se confier de la sorte, d'expliquer ce qui l'a poussé à emprunter ce chemin. Louis ne sort jamais des sentiers battus d'habitude. D'habitude.

« Pourquoi tu voulais ça ? Par amusement ou c’est vraiment des choses qui vous sont demandées en cours ? »

Un silence s'installe durant lequel Louis pèse le pour et le contre de la réponse la plus appropriée à fournir ; la vérité pure et simple, ou une vérité diluée ? Il ferme un instant les yeux avant de laisser ses doigts ébouriffer la tête de Perceval.

« Non, aucun professeur ne voudrait faire prendre autant de risques à ses élèves en demandant une chose pareille. » Il soupire. « Disons que ce n'est que le résultat de ma stupidité couronnée par ma curiosité. »

Il a joué et il a perdu, tout simplement. Mais allait-elle se contenter de cette explication ? Finalement, Louis ne connaît pas vraiment cette infirmière. De toute évidence, qu'importe son identité, elle devrait assurément reporter l'incident à l'administration. Louis n'a mis personne en danger, fort heureusement ; raison pour laquelle il s'était d'ailleurs isolé en premier lieu. Mais un comportement susceptible de causer préjudice se doit d'être surveiller.

« Enfin, je suppose que c'est difficile à comprendre. Mais, s'il vous plaît... » Louis la regarde enfin. « N'en informez pas mes parents. » Il repose de nouveau son regard sur un point imaginaire. « Je le ferais moi-même. Je ne veux pas qu'ils se fassent du souci inutilement. »
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MessageSujet: Re: sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line EmptySam 28 Oct - 18:42
Sometimes, the only choices you hae are bad ones
Ft. Louis de Berys

« Non, aucun professeur ne voudrait faire prendre autant de risques à ses élèves en demandant une chose pareille. Disons que ce n'est que le résultat de ma stupidité couronnée par ma curiosité. »

Tu ne sais pas vraiment quoi penser de ce que Louis vient de t’apprendre. Tu es, en un sens, rassurée que les professeurs de métamorphose ne demandent pas de tels exercices à leurs élèves. Mais, d’un autre côté… Pourquoi avoir voulu faire une chose aussi dangereuse ? Certes, la curiosité est une bonne chose, tu es bien la première à l’affirmer. Mais tout le monde sait que la métamorphose est un art complexe, qui peut rapidement devenir dangereux s’il est mal maitrisé. Tu penses sincèrement que Louis a eu de la chance de tomber de fatigue avant qu’il ne réussisse un tel exploit. Sinon qui sait ce qui aurait pu se passer ? Peut-être serait-il resté bloqué dans une forme qui n’est pas humaine durant un certain temps, incapable de se transformer à nouveau. Tu ne crois pas avoir déjà entendu parler de cas semblables, si bien que tu ne sais pas si cette situation est possible ou non. Mais dans le doute, mieux vaut faire attention.

Louis, qui ne t’avait pas regardé directement depuis son réveil, pose enfin les yeux sur toi.

« Enfin, je suppose que c'est difficile à comprendre. Mais, s'il vous plaît… N'en informez pas mes parents. Je le ferais moi-même. Je ne veux pas qu'ils se fassent du souci inutilement. »

Tu fronces les sourcils. Quel âge a ce jeune homme, déjà ? Tu revois son année de naissance notée sur son dossier. Dix-huit ? Dix-neuf ans ? Dans tous les cas, la plupart des Dragons ont cet âge, ou aux alentours. Ils sont bien assez grands pour se gérer tout seul.

« Je ne comptais pas le faire. Tu es majeur, sauf erreur de ma part. Comme tes parents sont les personnes à appeler en cas de problème, je les aurais prévenus, si l’incident avait été plus grave. Mais ce n’est pas le cas. En tout cas, je vais quand même en informer M. Leroy. Même si ce serait très étonnant qu’il fasse suite à cette affaire, je me dois de le tenir au courant. »

C’est vrai que ce serait étonnant que le directeur réagisse. Tout simplement parce que dans une école de Magie, il était évident que ce genre d’accident allaient arriver un jour ou l’autre. Et même à l’époque d’Hortensia, que tu n’as pas connue, il a déjà dû avoir des cas semblables. Bref, il fallait s’y attendre. En revanche, tu ne t’attendais pas à ce qu’un Dragon arrive à cette limite. Un Faune, tout content d’être autorisé à vraiment utiliser la Magie pour la première, pourquoi pas ? Mais les Dragons sont presqu’adultes, ils ont déjà dû vivre ce genre de situation au moins une fois et apprendre à se contrôler depuis. Enfin… Tu ne sais pas vraiment comme ce mécanisme fonctionne, dons tu ne peux pas tellement faire d’hypothèses sur ce point.

Tu restes tranquillement assise sur ta chaise, en fixant un point dans le vide, à côté de ton patient, en songeant à toutes ces choses que tu ne connaitras jamais, sans te rendre compte qu’Epsilon est en train de se faire un nid avec tes cheveux. De toute façon, il le fait tellement souvent dans la journée que tu as appris à ne plus t’en occuper. Tu décides finalement de lui demander ce qui te turlupine depuis quelques temps maintenant. Depuis que tu es arrivée à Sainte Catherine, en fait.

« Mais dis-moi… Tu as déjà vécu ce genre de situation avant ? Qu’est-ce que ça fait ? Non pas que je ne connaisse pas les grandes lignes, mais disons que j’ai du mal à me représenter… »

Puis tu te rends compte que Louis pourrait mal le prendre. C’est tout de même assez personnel, et il est tout à fait possible qu’il ait été élevé dans la haine des Sorciers, bien que tu en doutes. Mais après tout, il aurait pu faire fit de son éducation. Tout comme toi, dont tes parents auraient préféré que tu craignes les Magiciens, et que tu n’en occupes pas. Et te voilà en train de les soigner. Pas étonnant qu’ils aient mal pris ton départ pour l’école.

« Mais si tu ne veux pas répondre… Je ne vais pas t’y obliger, après tout. »
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MessageSujet: Re: sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line EmptyDim 12 Nov - 16:30
« Je ne comptais pas le faire. Tu es majeur, sauf erreur de ma part. Comme tes parents sont les personnes à appeler en cas de problème, je les aurais prévenus, si l’incident avait été plus grave. Mais ce n’est pas le cas. En tout cas, je vais quand même en informer M. Leroy. Même si ce serait très étonnant qu’il fasse suite à cette affaire, je me dois de le tenir au courant. »

Louis hoche mécaniquement la tête, quelque peu préoccupé par les derniers propos de l'infirmière. Il est effectivement normal d'en informer le directeur ; la Sécheresse est un phénomène à ne pas négliger. Cependant, est-ce que ça ne va pas faire de lui un élève à surveiller ? Un soupir franchit doucement ses lèvres tandis que ses doigts caressent distraitement la fourrure de Perceval.

Si jamais le directeur prend les devants et en informe les parents de Louis, ce dernier va certainement avoir droit à quelques remontrances. D'abord de la part de son père ; se présenter ainsi sous un tel jour alors qu'il est l'héritier des de Berys, ce n'est clairement pas flatteur. Ensuite viendrait sa mère qui, elle, se soucierait davantage de sa santé plutôt que de l'image qu'il renvoie. Elle blâmerait sûrement son sérieux et sa curiosité. Quant à ses deux jeunes sœurs… il prie pour que jamais elles ne l'apprennent.

« Mais dis-moi… Tu as déjà vécu ce genre de situation avant ? Qu’est-ce que ça fait ? Non pas que je ne connaisse pas les grandes lignes, mais disons que j’ai du mal à me représenter… »

Louis pose son regard sur Line, silencieux et quelque peu étonné par ses questions. Un silence plane pendant lequel Louis a détourné son attention pour la rapporter sur Perceval. Il cherche ses mots, Louis ; comment expliquer ce qu'il a ressenti ? Pourquoi cherche-t-elle à savoir ? Elle n'est pas magicienne, à ce qu'il sait. Est-ce pour mieux prévenir, et donc éviter, ce genre d'événements ?

« Mais si tu ne veux pas répondre… Je ne vais pas t’y obliger, après tout. »

Il entend à peine ses dernières paroles ; le français est partagé entre son envie d'aider Line à mieux comprendre, et son désir de ne pas se remémorer son erreur. Il se pince l'arrête du nez puis soupire doucement avant de basculer la tête en arrière, ses yeux rencontrant la surface lisse du plafond clair.

« J'ai médité pendant peut-être une heure ou deux ; je perds un peu la notion du temps lorsque j'étudie. Avec pour seules distractions les bruits de la nature, ma concentration était à son paroxysme. » Il marque une pause puis reprend. « Je voulais essayer. Je… connaissais les risques mais je ne pensais pas réussir à aller aussi loin. Et, de fil en aiguille, je me suis dit encore un peu. »

Sa gorge se noue, ses yeux se ferment ; ses doigts agrippent doucement le petit corps de Perceval qui, bien attentif, grimpe sur le poitrail de son maître pour mieux s'y blottir. Ce simple contact le rassure et lui donne le courage de poursuivre son récit.

« J'ignore si je pourrais décrire l'exactitude de ce que j'ai ressenti... » Encore une pause. « J'avais cette sensation agréable qui coulait en moi, comme un frisson d'excitation. Un peu comme quand on arrive en haut des montagnes russes, juste avant que le wagon plonge dans le vide. » Il redresse la tête pour mieux plonger son regard dans celui de son petit partenaire. « Puis, sans raison, tout s'est stoppé. Comme si je marchais et que le sol s'était soudainement dérobé sous mes pieds. J'avais la sensation d'être drainé de toute ma magie, de toute mon énergie. Et, pour seul sentiment, je n'ai ressenti que le vide. Le froid aussi. Glacial et mordant. Un sentiment d'impuissance, de fébrilité. De fragilité, de vulnébarilité. »

Il finit par regarder Line, lui offrant un sourire amer.

« Je ne souhaite cette expérience à personne. » Une nouvelle pause. « Est-ce que ça répond à vos interrogations ? »
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MessageSujet: Re: sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line EmptyMer 15 Nov - 19:05
Sometimes,
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Ft. Louis de Berys

Un gros blanc plane maintenant depuis quelques secondes entre Louis et toi. Tu t’y attendais, forcément. Ta curiosité maladive l’a une nouvelle fois emporté, et voilà que tu as mis ton patient dans une situation de gêne. Mais tu as beaucoup trop envie de savoir ce que la Sécheresse peut bien faire aux Magiciens. Toi qui ne connais pas cette drôle de sensation, toi qui ne comprends même pas comment ils font pour se servir de la Magie. La manière dont ils s’en servent ne te semble pas naturelle, juste incompréhensible. Mais bon, au final, qu’on soit Sorcier ou Magicien, le résultat revient au même. On lance des sorts, et on doit s’arrêter au bout d’un moment, soit à cause de la Sécheresse, soit à cause de la Malédiction. Tu n’as jamais vu tant de différences entre vos deux communautés.

« J'ai médité pendant peut-être une heure ou deux ; je perds un peu la notion du temps lorsque j'étudie. Avec pour seules distractions les bruits de la nature, ma concentration était à son paroxysme. Je voulais essayer. Je… connaissais les risques mais je ne pensais pas réussir à aller aussi loin. Et, de fil en aiguille, je me suis dit encore un peu. »

Tu l’écoutes attentivement. Louis entrecoupe son récit de temps à autre, comme pour chercher ses mots. Y repenser semble le mettre mal à l’aise. Tu en viens à te demander c’est à cause de sa fierté bafouée, ou si la Sécheresse est finalement un phénomène si désagréable à vivre.

« J'ignore si je pourrais décrire l'exactitude de ce que j'ai ressenti... J'avais cette sensation agréable qui coulait en moi, comme un frisson d'excitation. Un peu comme quand on arrive en haut des montagnes russes, juste avant que le wagon plonge dans le vide. »

Cette douce sensation d’euphorie… Tu l’as connue toute ton enfance. Puis un jour, tu es tombée, et tu n’as jamais voulu remonter. Depuis ce jour, tu es constamment sur tes gardes, guettant le moindre signe d’apparition de ta Malédiction. Souvent, ce n’était pas suffisant, étant donné qu’elle se déclenche de manière très brutale. Craignant constamment les nouvelles crises, tu t’es finalement décidée à réduire l’usage de la magie au stricte minimum.

« Puis, sans raison, tout s'est stoppé. Comme si je marchais et que le sol s'était soudainement dérobé sous mes pieds. J'avais la sensation d'être drainé de toute ma magie, de toute mon énergie. Et, pour seul sentiment, je n'ai ressenti que le vide. Le froid aussi. Glacial et mordant. Un sentiment d'impuissance, de fébrilité. De fragilité, de vulnérabilité. »

Ah, ben la voilà, la fameuse chute. Ce que vient de te raconter Louis te conforte encore un peu plus dans ton idée : il n’y a pas tant de différences entre vos deux communautés. La crainte, la haine ou le racisme existe des deux côtés. Mais tu n’en as jamais vraiment compris l’utilité, si ce n’est prouvé l’étroitesse d’esprit de ceux qui la pratique.

« Je ne souhaite cette expérience à personne. Est-ce que ça répond à vos interrogations ? »

Tu lances à Louis un large sourire enfantin, bien heureuse d’avoir entendu ce qu’il vient de te dire. C’était ce que tu attendais, c’était ce que tu voulais qu’il te dise. Au final, vous vous ressemblez plus que certains ne l’admettent.

« Largement ! Il n’y a pas tellement de différence entre les Sorciers et les Magiciens, au final. C’est bon à savoir. »

Tu soupires, un faible sourire encore présent sur ton visage. Tu as toujours voulu essayer d’ouvrir l’esprit des gens sur ce point-là, que ce soit des Magiciens, des Sorciers, voir même de tes propres parents, qui ont décidé de faire profil-bas voilà bien longtemps. Tu te bats encore avec eux pour leur faire accepter ce départ pour Sainte-Catherine, et le fait que tu travailles aux côtés de Sorciers comme de Magiciens. Quant à l’idée que cette révolution soit née de l’esprit d’un Magicien, justement… Ils s’étouffent encore avec. Pour eux, c’est simplement inconcevable.

« Mais bon… Je ne suis pas naïve au point de penser que tout pourra s’arranger du jour au lendemain. Ce n’est pas parce que les gens remarqueront les ressemblances et feront fi des différences que tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. »

Tu réfléchis à moitié à voix haute, tu parles à moitié à Louis. Tu as toujours préféré discuter avec les Dragons. Plus adultes, plus matures. Généralement plus réfléchis aussi. C’est peut-être pour cette raison que tu penses à haute voix.
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MessageSujet: Re: sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line EmptyLun 4 Déc - 19:51
En voyant le sourire de l'infirmière, Louis ne peut que hausser un sourcil avant de finalement détourner la tête ; il savait qu'elle allait trouver ça enfantin, stupide. Louis n'est pas très doué pour décrire ce qu'il ressent, les sensations qu'il vit. Ce genre de choses. Déjà à travers sa musique, il ne parvient pas à faire ressentir son coeur à travers sa mélodie.

« Largement ! Il n’y a pas tellement de différence entre les Sorciers et les Magiciens, au final. C’est bon à savoir. »

Louis ne formule pas un mot, haussant doucement les épaules ; elle se réjouit de ce qui lui arrive pour réaliser qu'ils ont beaucoup en commun ? Ah, merveilleux. Perceval sent la tension de son magicien et se dresse sur ses pattes avant de lancer un petit jappement à Line, quelque peu en colère. Louis tente d'apaiser son familier sans réelle conviction, un peu perdu dans ses pensées.

Le soupir de Line le sort de sa torpeur et il relève la tête vers elle.

« Mais bon… Je ne suis pas naïve au point de penser que tout pourra s’arranger du jour au lendemain. Ce n’est pas parce que les gens remarqueront les ressemblances et feront fi des différences que tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes. »

Elle a l'air, à son tour, un peu perdue ; elle semble penser à voix haute. Louis finit par pousser un léger soupir avant de chercher du regard de quoi boire. Il aperçoit un gobelet sur la petite table de chevet et l'attrape d'un geste mal assuré. Parfaitement immobile, les oreilles dressées, Perceval ne bouge pas, par peur de compromettre les chances de son maître de porter le récipient à ses lèvres. Une fois l'exercice réussi, Louis inspire et prend enfin la parole.

« Bien sûr que nous sommes semblables. Nous sommes de la même essence, ce n'est que le moyen qui diffère. Notre conflit est comparable à bien d'autres : ce n'est que l'histoire d'accepter nos différences et d'avancer ensemble. Comme l'ont fait les hommes et les femmes, les blancs et les personnes de couleur. C'est un problème universel qui tend à disparaître au prix d'efforts communs. Alors, oui, ça prend du temps. Mais tout problème a sa solution. »

Louis finit par hausser doucement les épaules avant de regarder Perceval. Depuis cette mésaventure, leur lien ne s'est que renforcé un peu plus. Il se surprend à retrouver la même intensité qu'à l'époque où il était Faune.

« Connaître nos différences est un point de départ. Mais ce n'est pas bon de se concentrer uniquement sur ça. C'est justement de mettre la lumière sur nos ressemblances. Mais… je pense que nos différences sont ce qui nous constitue. Qui font de nous les êtres que nous sommes. Le monde serait triste si nous étions tous semblables, pas vrai ? »
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MessageSujet: Re: sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line sometimes, the only choices you have are bad ones • pv line EmptyVen 8 Déc - 9:21
Sometimes, only choices you have are bad ones
Ft. Louis de Berys

Tu t’es définitivement perdue dans tes pensées, si bien que tu ne t’occupes plus tellement de ton patient. Après tout, qu’est-ce que tu pouvais faire, à part attendre qu’il se réveille ? Une fois fait, il aura juste besoin de repos, et tu ne vas pas le conduire jusqu’à son lit dans les dortoirs non plus. Il est bien assez grand pour le faire tout seul. Enfin, tu espères.
« Nan, mais il a plus deux ans. »
C’est vrai. Tu finis tout de même par reporter ton attention sur lui lorsqu’il te répond. Tu n’avais pas remarqué immédiatement que tu pensais à voix haute. C’est chose faite, de toute façon.

« Bien sûr que nous sommes semblables. Nous sommes de la même essence, ce n'est que le moyen qui diffère. Notre conflit… »

Conflit… Tu n’es pas vraiment admiratrice de ce mot. Nous ne sommes plus au Moyen-Âge, la guerre est finie depuis longtemps. Conflit est un mot porteur selon toi de bien trop de crainte, de peur ou de haine. Pour certains, ce qui se passe entre Sorciers et Magiciens est peut-être un conflit, effectivement. Pour toi, c’est juste une immense connerie.
« Une connerie à l’échelle de deux races quand même. »
Race non plus, tu n’aimes pas. Ce mot sous-entend une hiérarchisation de ces deux communautés, de ces deux espèces. Comme si l’une était meilleure que l’autre. Encore une immense connerie.

« C'est un problème universel qui tend à disparaître au prix d'efforts communs. Alors, oui, ça prend du temps. Mais tout problème a sa solution. »

Si seulement les gens étaient capables d’avancer main dans la main, tout serait régler depuis longtemps, effectivement. Mais on ne refait pas le monde à coup de « si seulement ». Tout le monde doit y mettre du sien, et peut-être que les mentalités finiront par changer. Malheureusement, certains ne l’entendent pas de cette oreille. C’est aux jeunes de faire bouger les choses, étant donné l’influence qu’ils auront dans le futur. C’est pourquoi tu es bien heureuse d’avoir vu que ce premier rapprochement entre Magiciens et Sorciers s’est fait dans une école.

« Connaître nos différences est un point de départ. Mais ce n'est pas bon de se concentrer uniquement sur ça. C'est justement de mettre la lumière sur nos ressemblances. Mais… je pense que nos différences sont ce qui nous constitue. Qui font de nous les êtres que nous sommes. Le monde serait triste si nous étions tous semblables, pas vrai ? »

Ce jeune n’a pas tort, certainement.

« C’est sûr. Tous se ressembler finirait par lasser, je pense. Mais à cause de nos différences, nos communautés ont fini par se taper dessus, dans le passé. Et ça continue encore aujourd’hui, ce que je ne cautionne pas. C’est tout de même dommage de voir que des êtres finalement si semblables continuent de se haïr à ce point. »

Certes, les conséquences de la guerre ont été désastreuses pour les deux camps. Bien que tu ais appris à l’école la vision des perdants, tu te doutes parfaitement que les Magiciens ont subi de grosses pertes de leur côté, également. Même si on te montrait parfois les Magiciens comme les méchants barbares qui vous ont fait subir la Malédiction, tu n’as jamais vraiment pu t’empêcher de penser que cette histoire s’est déroulée au Moyen-Âge, soit il y a plus de mille ans. Et tu as fini par penser qu’il n’y a jamais de gagnants durant une guerre. Juste des perdants.

« Tu sais… Même si j’ai eu le droit à beaucoup de remarques quant à ma condition de Sorcière depuis de l’année, je suis persuadée qu’il existe des Sorciers qui continuent de vous blâmer pour ce qu’on accomplit vos ancêtres. Enfin, persuadée… J’en suis même sûre. Déjà ce serait inconcevable qu’ils n’existent pas. Et… »

Et certains sont même déjà venus te voir pour te faire des remontrances par rapport au fait que tu oses soigner ce qu’ils appellent « notre ennemi commun ». Mais oui, bien sûr… Tu t’es toujours demandé combien de neurones pouvaient avoir ce genre de personne, puis tu as préféré les ignorer.

« Alors certes… Nos différences nous constituent. Mais j’espère qu’un jour, nos ressemblances finiront par nous rassembler. »
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