} [Fini bis] James White - Présentation
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[Fini bis] James White - Présentation
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MessageSujet: [Fini bis] James White - Présentation [Fini bis] James White - Présentation EmptyDim 3 Juin - 19:20
White James
ft. Wilson de Don't Starve

• Âge : 25 ans

• Espèce : Sorcier

• Nationalité : Anglais

• Situation familiale : Enfant unique

• Groupe : Cerbère : professeur de matières générales

• Familier : Salazard, un lézard à la queue bleue : Plestiodon latiscutatus (Image)

• Objet Magique : Une montre à gousset

• Malédiction : Peur d'être entièrement paralysé : se manifeste par une paralysie progressive démarrant au niveau du tronc (puisque les jambes, c'est plus trop ça) et pouvant rapidement toucher le diaphragme.

Caractère

Orgueilleux.
Selon lui, il est parfaitement capable de se débrouiller seul, et il vous prendra en grippe si jamais vous le prenez en pitié. Toutefois, il pourra se retrouver face à des situations où il est impuissant, si bien qu’il sera contraint de demander de l’aide. Chose qui lui arrachera la mâchoire, soit-dit en passant. Il n’a pas pour habitude de se lamenter sur son sort, mais parfois, sa propre faiblesse lui apparait au grand jour et lui donne presque envie de vomir. Disons qu’il n’apprécie clairement pas sa situation, au point qu’il pourra facilement, très facilement, se mettre à jalouser les personnes bien portantes.

Coquet.
Depuis tout jeune, il a toujours aimé bien s’habiller, et c’est encore aujourd’hui quelque chose qui lui tient à cœur. Il apprécie arpenter les magasins, seul ou accompagné, et craquera souvent pour une nouvelle chemise ou une nouvelle paire de chaussures. D’ailleurs, vous ne voulez pas voir son armoire, beaucoup trop remplie. Jeter des vêtements lui fait mal au cœur, tout simplement. Dans la même veine, il a quelques tics de rangement, notamment sur son bureau qui est toujours organisé de la même manière. Toujours.

Gourmet.
Encore quelque chose de très important pour lui : la nourriture. Il aime manger bien, est un client régulier de divers restaurants et n’est jamais allé dans un fast-food. A défaut de savoir faire correctement la cuisine, il acceptera volontiers de goûter la vôtre, un tant soit peu que vous lui reveniez. Néanmoins, il a le palais fin, et vous avez tout intérêt à accepter la critique car il ne sera pas tendre. Il s’y connait aussi énormément en vins, en alcools et en cocktails.

Pince-sans-rire.
Allez savoir quand il est sérieux ou quand il blague tant il ne rigole presque jamais. Il possède un humour bien à lui, entre humour noir, sarcasme et ironie, qu’il pratique tout en gardant un air constamment sérieux sur le visage. Il est également très friand d’autodérision. En revanche, il a beaucoup de mal avec ce qu’il nomme “l’humour des autres“ et n’esquissera que très rarement un vague sourire afin de faire comprendre qu’il vous trouve drôle. Que ce soit dans le bon ou dans le mauvais sens du terme.

Maladroit.
Autrefois plutôt habile, il l’est devenu de moins en moins au fil du temps. Entre tremblements, faiblesses musculaires, voire même mouvements incontrôlés, il lui arrivera de temps à autre de lâcher ou de briser un objet. Dans ces cas-là, soit il poussera un soupire d’agacement dans ses bons jours, soit il entrera dans une colère noire envers lui-même. Certains jours, il se trouvera même dans l’incapacité d’écrire, ce qui le conduira à s’isoler afin que personne ne le voit dans cet état.

Franc.
Il est littéralement capable de foutre des baffes à l’oral. Peut-être pense-t-il quelque chose de précis de votre personne ? Vous le saurez, ne vous inquiétez donc pas. Sa franchise couplée à son orgueil l’ont déjà conduit à des situations gênantes ou embarrassantes, desquelles il n’a pas toujours réussi à se dépêtrer. Il a rapidement appris à ne plus s’occuper de ce que les gens pouvaient bien penser de lui et, considérant ce fait comme universel, il ne se gêne pas pour faire savoir au monde ce qu’il pense. L’une des seules choses qui l’horripile, c’est qu’on pense de lui qu’il est faible.

Inventif.
Il aime réfléchir et trouver des solutions, parfois farfelus, à de nombreux problèmes, qui le concernent ou non. Il était même très fan de robotique avant que ses mains ne le lâchent. Il se surprend parfois à tenter de construire à nouveau de petits robots-insectes, sans vraiment de succès. Ce qui a tendance à l’énerver. Bien qu’il suive encore l’actualité de ce domaine, il s’est depuis peu tourné vers la programmation, sans qu’il n’en ressente un réel attrait.

Travailleur.
Pour lui, il est courant de rester éveiller jusqu’à 2 heures du matin pour finir ce qu’il avait commencé plus tôt. Il a horreur de laisser un travail inachevé, ne serait-ce que pour une heure ou deux, si bien qu’il peut en oublier de manger ou de dormir. Dans ces moments-là, il carbure au café. Pareillement, il est très perfectionniste et traquera les moindres petits défauts jusqu’à leur extermination totale. Il aime les choses bien faites et bien ordonnées.

Physique

La première chose que l’on remarque chez lui, c’est le fauteuil.
Difficile de passer à côté quand on sait qu’il devra très sûrement rester sa vie dedans. Il ne s’agit pas d’un fauteuil électrique, non, non, non. C’est un vieux modèle manuel, celui qu’on fait rouler avec les mains. Il reste plus confortable que ceux en toile présent dans les hôpitaux, mais ce n’est pas non plus le nec plus ultra des fauteuils. Disons qu’il s’agit là d’un moyen de gamme, payé difficilement avec ses quelques économies. Voilà presque dix ans qu’il est dedans.

Sinon, en ce qui le concerne lui directement, il s’agit d’un homme d’un mètre soixante-dix, élancé si ce n’est maigre. Il n’a pas l’air non plus très musclé, même s’il cache plutôt bien son jeu au niveau des bras. Sans être un champion, il reste très bon au bras de fer. En revanche, les muscles de ses jambes ont littéralement fondu avec le temps. Il adopte généralement une posture droite, afin de se grandir un peu, et parle beaucoup des mains, pour se donner de la prestance.
Il possède un visage anguleux, très pâle, qui peut se mettre à rougir très facilement dès lors que l’embarras le gagne. Il porte un air fatigué presqu’en permanence, qui se traduit généralement par des yeux cernés. Des iris noirs, des cheveux également, qu’il coiffe la plupart du temps en arrière tout en espérant que ça tienne. Il se plaindra souvent de ses cheveux trop longs mais pourtant, il ne lui viendrait pas à l’esprit d’aller les faire couper. Allez savoir pourquoi. Outre tout ceci, il a un nez droit, des lèvres fines et un visage plutôt juvénile. Disons qu’il fait son âge.
Comme vous vous en doutiez sûrement, il est paralysé du bas du corps, mais seule la fonction motrice est touchée. Le reste est en parfait état de marche, bien que cette incapacité à se mouvoir le contraigne à quelques acrobaties pour qu’il puisse satisfaire ses besoins les plus simples. Pour ce qui concerne la marque de sa malédiction, il s’agit d’une grande croix en X dans le dos.

Enfin, il a également une passion dévorante pour les chemises.
Parce que oui, monsieur s’habille bien. Chemise, veston et jean ou chino la plupart du temps. Il essaye de garder une certaine allure et ne dira jamais non à une sortie shopping.

Histoire

Je suis né le 19 décembre 1992, à Plymouth en Angleterre.
J’ai eu une enfance tranquille, sans vraiment de problème.
Mes parents et moi vivions dans un petit appartement du centre de la ville. J’ai été leur seul et unique enfant, ce qui m’a finalement bien arrangé. Des petits frères ou des petites sœurs, très peu pour moi, non merci. Nous avons toujours plus ou moins été confrontés aux problèmes d’argent, mais étant gosse, je ne m’en rendais pas vraiment compte. A dire vrai, les rares fois où j’avais vent de ce problème, c’était lorsque le Noël était une nouvelle fois reporté cette année. Et encore, naïf comme j’étais, je ne faisais pas vraiment le lien. Mes parents ne m’en parlaient jamais ou trouvaient sans cesse de nouveaux moyens pour que je ne m’en rende pas compte. En grandissant, j’ai fini par comprendre, mais tout comme mes parents, j’ai décidé de taire le sujet. Mais malgré tous ces problèmes, ils essayaient de faire en sorte que je puisse avoir une enfance correcte. Et surtout des études. Tous les mois pendant seize ans, ils mettaient de l’argent de côté afin de pouvoir me payer des études dignes de ce nom.
J’étais un gamin plutôt souriant à l’époque. J’avais le rire ou la discussion facile. A l’école, je faisais partie de ces élèves moyens, souvent à la traine ou à la ramasse, bien plus occupés à dessiner sur leur cahier qu’à écouter le cours du professeur. Je ne m’intéressais pas vraiment à l’école ou aux études à cette époque. J’avais d’autres choses bien moins importantes en tête. Les amis, les sorties, les filles, ce genre de choses. Pourtant, je n’étais pas considéré comme un cancre, loin de là. J’étais plutôt considéré comme un fumiste. Si j’avais travaillé, j’aurais pu exceller. Mais à cette époque, je n’aimais pas travailler.
J’étais également un gamin actif. Je faisais du vélo, et surtout de l’équitation, l’une des rares activités que mes parents pouvaient se permettre de me payer. Je me suis également pris de passion pour la robotique, vers mes quatorze ans. J’étais fasciné de voir les petites bestioles que je construisais se mettre à marcher sous mes yeux. Je montais des petits robots en kit, qui ressemblaient plus à des insectes qu’autre chose, des coccinelles ou des sauterelles. Il fallait de la précision, de la minutie, ce qui me plaisait. Je me voyais déjà passer ma vie dans ce domaine.
En somme, j’ai eu une enfance tranquille, jusqu’à la veille de mes seize ans.

Polyradiculonévrite aigue inflammatoire.
Le nom est tellement compliqué qu’il aurait pu me faire rire dans d’autres circonstances.
Syndrome de Guillain-Barré, pour faire plus simple.
D’après les médecins, il s’agit d’une “maladie auto-immune démyélinisante“. Autant vous dire que la première fois qu’ils m’en ont parlé, je n’ai rien compris. Il existe d’autres maladies de ce type, la plus connue étant la sclérose en plaque. Pour la faire courte, mon corps a décidé de se retourner contre lui-même et a commencé à détruire la gaine autour des neurones. Conséquences : ralentissement de la transmission nerveuse, pouvant mener à la paralysie partielle ou totale.
Toute cette histoire a débuté par une simple angine, peu avant mes seize ans.
Quelques jours après ma guérison, j’ai commencé à ressentir des fourmillements au bout de mes doigts et de mes jambes. Mes mouvements se firent de moins en moins précis, la marche de plus en plus compliquée. Les problèmes s’aggravaient de jours en jours jusqu’à ce que je sois plus capable de tenir un simple stylo. A ce moment-là, je ne savais pas encore ce qui m’arrivait. C’est vrai, des fourmis dans les jambes, normalement, ça finit par passer. Mais là non. Les nombreuses dépenses ont commencé. Une semaine après le début des symptômes, j’ai dû consulter un médecin, faire des examens.
Puis ça été la dégringolade.
En deux semaines, j’étais admis à l’hôpital, paralysé des quatre membres.
En quatre semaines, les soins intensifs m’ont accueilli. Les muscles respiratoires touchés, j’ai été placé sous assistance.
En un mois et demi, le pronostic vital était engagé.
J’étais entièrement paralysé, de haut en bas, incapable de faire quoi que ce soit. Les muscles du pharynx ont fini par être également attaqués, on me plaça donc une sonde naso-gastrique pour me nourrir. Je ne pouvais plus parler. Je ne pouvais plus bouger. Je ne ressentais plus rien, exceptées de violentes douleurs dans le bas du dos. J’ai vécu les six mois suivants sous antalgiques, la morphine était devenu ma meilleure amie. En soi, ce n’était pas si mal. C’était assez puissant pour me permettre soit de planer, soit de dormir. Je ne me rendais compte de mon état que par intermittence, lors des rares périodes de lucidité dues à un manque d’antidouleurs. Dans ces moments-là, je me souvenais que je n’étais qu’un poisson dans un bocal, à qui on permettait de vivre uniquement grâce à de l’acharnement et des machines.
J’ai donc fêté mes seize ans à l’hôpital, branché à tout un tas d’appareils.
La phase de plateau a duré six mois.
Six mois durant lesquels, il ne s’est presque rien passé. Les symptômes n’évoluaient plus aussi rapidement que durant le premier mois de la maladie. Ils stagnaient, voilà tout. Or, la maladie a quand même évolué, mais de manière plus vicieuse. Le système nerveux autonome a fini par être touché également. De nouveaux problèmes en ont découlé, tachycardie et hypertension en haut de la liste. J’ai fait en tout trois arrêts cardiaques. A chaque fois, j’ai été réanimé. Des soins intensifs, j’ai rapidement été placé en réanimation, sous une surveillance étroite. Si la maladie avait été incurable, on aurait appelé ça de l’acharnement thérapeutique. Mais je pouvais parfaitement être soigné. Il fallait juste attendre et espérer que je ne meurs pas avant, vu la gravité des symptômes.
C’est également durant cette période que ma malédiction a fait son apparition. Je ne m’en suis pas rendu compte, à dire vrai. Sous morphine, soit je dormais, soit je planais, soit j’hallucinais. Je ne dormais qu’au-delà d’une certaine dose et les rêves que je faisais étaient semblables en tous points à ceux que je faisais depuis le début de la maladie. Je rêvais juste de rester dans cet état, incapable de me remettre, incapable de faire quoi que ce soit. Je m’étouffais lentement jusqu’à ce que je finisse par me réveiller en sursaut, ma panique n’étant retranscrite que par l’électrocardiogramme qui se mettait à hurler.
Sans qu’on le sache, la maladie a fini son œuvre en grignotant les nerfs de mes jambes.
Directement les nerfs.
Et les nerfs, c’est irréparable.
Mais tout a fini par s’arranger.  
Lentement mais sûrement. Un beau matin, les douleurs s’étaient calmées. La dose de morphine diminua avec le temps. Un mois plus tard, on me retira mes sondes. La ventilation artificielle vint plus tard. Je pus à nouveau me mettre assis seul, je pus à nouveau parler. Je retrouvais lentement mes sensations perdues, comme la chaleur ou le froid. Bientôt, je pus à nouveau bouger les épaules, les poignets, les mains. Mais j’ai rapidement compris que les problèmes étaient loin d’être terminés.
Mes mains étaient prises d’un violent tremblement quasi-constant. Je ne pouvais plus m’en servir correctement. Je fis de la rééducation, ce qui permit d’améliorer un peu la chose. Le tremblement diminua peu à peu, mais il est aujourd’hui toujours présent, bien qu’amoindri. Je ne peux plus me servir de mes mains comme auparavant. Bien moins précis, bien moins minutieux. Mais le pire était à venir. Tandis que mon corps récupérait petit à petit, mes jambes, elles, refusaient désespérément de bouger. Nouveaux examens, nouveaux tests, nouveau verdict. Nerfs touchés, paralysie totale. Probablement à vie.
Les nouveaux problèmes commencèrent. Mes parents, qui jusque-là avaient réussi à payer tous les soins, avec déjà beaucoup de mal, durent à nouveau allonger la monnaie pour la suite. Faute d’argent, ils durent aller piocher dans les économies qu’ils avaient réussi à mettre de côté pour mes études. Il fallut payer le fauteuil, il fallut mettre l’appartement aux normes. Ils se sont ruinés pour que je puisse avoir une vie un peu près normale. Et ils ne m’ont jamais dit combien ils avaient dû dépenser pour.
J’ai été admis à l’hôpital le 9 novembre 2007. J’en suis sorti le 25 octobre 2008.

J’allais donc sur mes dix-sept ans.
Moi qui rêvais de reprendre ma vie après toute cette histoire, je fus bien déçu. J’ai dû abandonner toutes mes activités. Allez faire de l’équitation sans les jambes, vous. J’ai essayé de reprendre la robotique. Impossible. Mes mains ne m’obéissaient plus correctement. J’ai dû laisser tomber également. Toutes mes habitudes furent soudainement bousculées. J’ai dû changer de lycée, j’ai dû apprendre à me débrouiller. Mon séjour à l’hôpital m’avait coûté une année que j’ai eu vite-fait de rattraper. A dix-huit, j’ai obtenu mon diplôme.  J’ai également dû apprendre à affronter le regard des autres, à supporter leur pitié et leur aide. Des gens que j’avais connu avant se mettaient à me regarder, avec leur foutue pitié dégoulinant de leurs yeux. Ils ne me parlaient pas de toute cette histoire, comme si leur silence allait suffire. A bout, j’ai fini par m’isoler, par devenir de plus en plus colérique et irascible. Jusqu’à ce qu’un jour, je finisse par totalement péter un plomb.
C’était quelques mois après être rentré de l’hôpital. J’avais dix-sept ans, j’avais encore beaucoup de mal à gérer le fauteuil et mes mains capricieuses. L’une des choses que je voulais plus que tout, c’était de ne pas être assisté. Ainsi, j’essayais de me débrouiller seul depuis que j’étais rentré. Mais ce qui était censé arriver arriva. J’ai glissé, tout simplement. C’était un soir, je voulais aller me coucher. En me soulevant de mon fauteuil, j’avais oublié de bloquer les roues, il a roulé et je suis allé embrasser le sol en faisant un bruit monstre. Bien sûr, je n’étais pas assez fort pour me relever, ni même pour me hisser sur mon lit. Mes parents, alertés par le bruit, sont arrivés. On a dû m’aider. On a dû me porter.
Un grand coup de poignard dans le dos de ma fierté.

Malgré la réticence de mes parents, je suis allé étudier l’histoire de la magie en France, vers Toulouse.
J’avais rapidement abandonné mon idée de robotique et je m’étais tourné vers autre chose. En France, je voulais tout simplement prendre un nouveau départ. De toute façon, je ne pouvais plus me payer une école privée anglaise, donc autant que je parte à l’étranger. Mais nouvelle désillusion. En France, j’étais tout autant incapable, tout autant assisté. Rien n’avait vraiment changé. Sauf pour une personne.
Aurore.
Aurore, je l’ai rencontrée à mon arrivée en France. Elle était à peine plus jeune que moi, de quelques mois. Elle était donc dans ma promotion. Avec elle, je ne ressentais aucune pitié, aucun malaise. J’étais juste moi. Et ça m’avait terriblement manqué. Elle est rapidement devenue l’une des seules personnes que je fréquentais de la promotion, voire même de la faculté entière. Nous sommes restés amis pendant deux ans, avant de nous engager dans une relation étrange, lorsque nous avions vingt ans. A dire vrai, nous nous ne sommes jamais vraiment officialisés, quand bien même nous avons vécu ensemble pendant trois ans, sur nos quatre années de relation.
Nous nous sommes bien vite enfermés dans une relation cancer. Entre elle qui ne pouvait rien faire à cause de moi, et moi qui la voyait se renfermer petit à petit sur elle-même. Pourtant, nous ne nous sommes quittés que tardivement. De mon côté, je ne voulais simplement pas la quitter. Elle était ma première vraie relation, j’étais bien avec elle. Et de son côté, ce qui m’avait plu chez elle a doucement commencé à s’estomper. Elle ne m’a pas quitté par simple pitié, et bien que je m’en rendais compte, je ne disais rien, parce que je ne voulais pas qu’elle parte.
J’ai passé mon agrégation de professeur en même temps que mon diplôme d’histoire. J’ai obtenu les deux à mes vingt-trois ans. Aurore, quant à elle, a commencé à travailler en bibliothèque. J’ai cherché un poste d’enseignant que j’ai fini par trouver. Nous avons donc déménagé vers Le Havre, où j’ai pu intégrer un petit lycée de sorcellerie en tant que professeur remplaçant. Ma première année ne fut pas facile, loin de là. J’avais l’impression d’être non seulement tombé sur la pire classe du monde, mais également dans le pire lycée du monde. Je suis resté remplaçant quelques mois, avant d’être appelé ailleurs. Nouveau déménagement. Je me suis rapidement mis à rêver d’un poste stable, qui nous permettrait à Aurore et moi de nous installer durablement.
J’ai fini par trouver. A Sainte-Catherine.
Et c’est à ce moment-là que tout est parti en cacahuète.

Avec Aurore, nous n’avions jamais parlé des magiciens.
De mon côté, je ne m’en occupais pas et je n’avais rien contre eux. Sauf erreur de ma part, ils ne m’ont rien fait, mon corps s’est chargé tout seul de s’auto-détruire. Mais du point de vue d’Aurore, c’était complètement différent. C’était comme si elle les accusait de tous les malheurs du monde, des miens et des siens. Lorsque je lui ai annoncé que j’avais trouvé un poste à Sainte-Catherine, la discussion a viré en engueulade. Puis la sentence est tombée : elle ne me suivrait plus. Elle est partie dès le lendemain, sans plus me donner de nouvelles.
Nouveaux problèmes. J’avais commencé à rechercher des appartements pour Aurore et moi, à Malnans. Mais seul, impossible de payer le loyer. Entre le loyer, mon assurance personnelle, l’assurance de l’appartement, l’assurance de ma voiture, les mensualités de ma voiture… J’avais le choix. Me prendre un appartement et oublier l’idée même d’avoir des loisirs ou de pouvoir mettre de l’argent de côté. Ou vivre au château, pouvoir sortir et pouvoir épargner. Le choix fut vite-fait.

Dès mon arrivée dans ce nouveau lycée, on m’a remis une boule grise.
Un familier, m’a-t-on dit. Ma foi. Je connaissais le principe, certains étudiants à la fac en avaient. Aurore en avait un, une veuve noire particulièrement terrifiante. J’aurais dû me méfier, tiens… Au début, j’ai refusé. Je n’en voulais pas. J’avais peur que cette foutue boule grise ne se décide à se transformer en chien d’aide, ce qui aurait été le comble de l’ironie. Ça aurait été le cas, je pense que je l’aurais abandonné sur le bord de la route. Mais à force d’insistance, j’ai fini par accepter, surtout pour qu’on me lâche la grappe, et espérant au fond de moi qu’il se transforme en mouton.
Mais ce fut… Un lézard. Un lézard.
Une bestiole capable de régénérer des parties de son corps.
J’ai levé les yeux vers celui qui me l’avait remis.

- C’est une blague ?

A votre propos

• PUF : Me llamo Lineuh.
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• Comment avez-vous connu le forum ? : Par hasard
• Un petit avis sur l'univers ? : Si je me fais un DC, c'est qu'il y a une raison, non ? [Fini bis] James White - Présentation 3324820222
• Depuis combien de temps faites-vous du RP ? : Presque 2 ans, il me semble... Je suis plus sûre.

James White
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MessageSujet: Re: [Fini bis] James White - Présentation [Fini bis] James White - Présentation EmptyDim 3 Juin - 19:26
[Fini bis] James White - Présentation 3324820222

En vrai je veux juste voir la suite. Genre vraiment. J'aime beaucoup trop le faceclaim que t'as choisi et je sais pas, je sens venir le perso attachant, rien que grâce à sa malédiction. Moi je l'aime déjà, en tout cas. Voilà.

Luv.

:hug:
Lexa Dibra
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MessageSujet: Re: [Fini bis] James White - Présentation [Fini bis] James White - Présentation EmptyDim 3 Juin - 21:14

    Waaah, il a l'air chouette ce DC ! Tu sembles avoir une vraie passion pour les Cerbères :huhu: Les Cerbères Sorciers en prime [Fini bis] James White - Présentation 546198994
    En plus, Salazard est trop beau [Fini bis] James White - Présentation 4104578694

    Bon courage pour la présentation de James, tu as jusqu'au 17 Juin pour nous offrir une jolie fiche ! Bon courage !
Sasha Rhodes
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MessageSujet: Re: [Fini bis] James White - Présentation [Fini bis] James White - Présentation EmptyLun 4 Juin - 19:05
Ayé ! J'ai fini ! [Fini bis] James White - Présentation 3324820222
En vrai, à la base, c'était censé être un magicien, mais j'ai trouvé que la malédiction lui allait trop bien du coup ben voilà :huhu:
James White
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MessageSujet: Re: [Fini bis] James White - Présentation [Fini bis] James White - Présentation EmptyLun 4 Juin - 21:56
Bienvenue monsieur le professeur !
Un personnage qui ne peut pas marcher... C'est rare ! Et j'aime bien ce qui est rare ! ♥️
Bon courage pour ta validation !
Lydie Larsen
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MessageSujet: Re: [Fini bis] James White - Présentation [Fini bis] James White - Présentation EmptySam 9 Juin - 13:22
Cette fois, c'est bon, j'ai vraiment fini !
"je rajoute quelques trucs" = "je ponds un truc deux fois plus long" [Fini bis] James White - Présentation 3324820222

Merci d'avance :3
James White
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MessageSujet: Re: [Fini bis] James White - Présentation [Fini bis] James White - Présentation EmptyMar 12 Juin - 14:21

Félicitations !
tu es validé~

Wow. Juste wow.

J'a-do-re James. Vraiment, j'ai développé énormément d'affection pour lui pendant ma lecture. Sa situation veut que, en effet, nous ressentions de la pitié pour lui. Le combo maladie+malédiction, c'est juste beaucoup trop terrible. Mais sa personnalité nous met comme une claque dans la figure, en mode "handicapé mais pas teubé" si tu vois ce que je veux dire. Et ça, je valide [Fini bis] James White - Présentation 4104578694

Tu l'auras donc compris, je suis sous le charme ! Ainsi donc, je ne peux pas repousser davantage ta validation - j'ai déjà été suffisamment longue comme ça !

Je vais ajouter ta couleur, amuse-toi bien surtout ! [Fini bis] James White - Présentation 3458628195


(c) Moona Neko
Gabriel Strogoi
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MessageSujet: Re: [Fini bis] James White - Présentation [Fini bis] James White - Présentation Empty
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