Myrrh est née, il y a 18 ans à Reykjavik en Islande. Elle n’est autre que le troisième enfant née de l’union - pas forcément heureuse - de Neils Jonsson et de Kara Einarsdottir. Myrrh est née alors que ses parents ne l’attendaient pas. Dix minutes après la naissance de Freyr, Myrrh a pointé le bout de son nez en provoquant chez sa mère d’autres contractions. Sur le coup, la surprise fut totale, mais Kara fut la plus heureuse des mères en voyant qu’elle venait d’avoir une petite fille. Les 5 premières années de Myrrh furent assez calme pour l’ensemble de la famille. Myrrh était une enfant débordante de vie malgré le fait qu’elle tombait régulièrement malade. Elle était très proche de sa mère, au point qu’elles ne pouvaient rien faire l’une sans l’autre. Myrrh était littéralement le sosie de Kara. Myrrh était aussi très proche de son frère jumeau Freyr. Lui était d’une meilleure constitution, ce qui fait qu’il n’était très rarement voir jamais malade. Quand Myrrh était clouée au lit, Freyr passait ses journées à son chevet au point d’en louper l’école.

Pour ce qui est de son éducation, Myrrh a été élevée comme humaine, elle savait cependant qu’elle était une sorcière. Mais sa famille étant l’une des rares familles de sorcier à être resté en Islande, se fondre dans la population “humaine” était la meilleure chose à faire. Les principaux éléments familiaux qui gravitent autour de Myrrh étaient ses parents, son grand frère Ernir, son frère jumeau Freyr, son oncle et l’épouse de ce dernier. Pour le reste de la famille, Myrrh ne les connaissait pas, car ils étaient soit partit d’Islande soit mort jeune. C’était un cocon propice à une vie calme et tranquille. Franchement, le tableau n’était pas vraiment tâché d’ombre du moins sur le papier. Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, Myrrh n’a jamais était aimé par son père et la voyait plus comme une perte de temps et d’argent. Lui, ne voyait l’essor de sa famille qu’à travers Ernir ou bien Freyr. Alors instinctivement, la petite fille s’est tourné vers une autre figure “paternelle”, son oncle.

Histoire de vous faire comprendre les choses, à l’origine, Kara était destinée à épouser l’oncle de Myrrh. Ils étaient tous les deux amoureux et la branche maternel avait accepté leur union, même si elle était l'aîné de sa famille. Cependant, Neils - le père de Myrrh - s’est opposée à ce mariage - comme un gros connard - et à exiger que Kara l’épouse sous peine de ruiner la réputation de la famille de cette dernière. (histoire d’argent, de secret, d'aîné de famille et tout le tralala, bien relou, qui fout bien la merde et la haine) À l’époque, la jeune femme n’eut pas le choix d’accepter, car elle était très soucieuse du devenir de sa famille. Quant à Ludvig - l’oncle de Myrrh -, il épousa une adorable jeune femme qui malgré les sentiments non partagés de son époux, fut toujours à ses côtés pour le soutenir. Pour la faire court, c’est juste Niels le gros connard de la vie de Myrrh et du reste de sa famille.

En grandissant, Myrrh a commencé à un peu changer niveau caractère envers son frère aîné et son père. Elle se montrait froide à leur égard, et leur parler peu. Elle préférait passer du temps avec sa mère, son oncle et Freyr. Quand elle était avec eux, la petite fille avait vraiment l’impression d’avoir une vraie famille. Malheureusement, ces rares petits moments de bonheur étaient souvent détruits par la crise de jalousie où de colère de Niels. Il ne supportait pas que son épouse montre autant d’importance à une gamine qu’il n’avait jamais voulu à l’origine. Il n’était pas rare de la mère ne Myrrh subisse des actes de violence à son égard. Très souvent, la petite était là et s’en prenait autant dans la figure. En prenant de l’âge, Myrrh éprouvait littéralement de la haine pour son père.

Pour ce qui est de la haine envers autrui, Myrrh s’est très vite mise à détester les magiciens. L’Islande n’étant pas très grande, les deux espèces étaient plus moins obligé de cohabiter donc, il n’était pas rare de voir des combats de rue entre jeunes magiciens et sorciers. Myrrh, les a toujours trouvés énervant à faire des manières et prout-prout avec leurs traditions. Leurs comportements de supériorité envers les sorciers, faisaient très souvent sortir la demoiselle de ses gonds. Vers ses 10 ans, il n’était pas rare de la voir rentrer après l’école, couverte de bleu avec ses vêtements déchiraient. Freyr avait beau essayer de la dissuader de se battre, Myrrh n’en faisait qu’à sa tête et cela l'amusait bien de pourrir la réputation de sa famille.

Pendant l’année de ses 12 ans, Myrrh s’était mise à faire d’horrible cauchemar mettant en scène les personnes qu’elle aimait le plus. Elle les voyait endormis, et leurs peaux étaient aussi froides que la pierre. La jeune fille ne s’en rendait pas compte à l’époque, mais sa malédiction commençait à prendre le pas. Mais c’est uniquement lorsqu’elle a vu le cadavre de sa mère que la peur de ne plus jamais se réveiller, l’avait réellement traumatisé. Ce jour, où elle a vu le corps sans vie de la personne qu’elle chérissait le plus, ce fut l’explosion. Myrrh qui utilisait très rarement sa magie, avait tellement craqué, qu’elle brûla tout ce qui était autour d’elle. Sa colère, sa tristesse, sa haine avaient littéralement pris la forme de flamme. Myrrh avait failli brûler vif son père pour se venger, mais elle s’était retrouvée à court de magie avant. Elle se souvient parfaitement du cauchemar qu’elle fait la première fois où elle avait abusée de sa magie, mais jamais elle n’en a parlé à quiconque, même pas à Freyr.

Personne ne savait comment Kara était morte. Maladie ? Assassina ? Suicide ? Personne ne le savait. Myrrh pensait que son père y était pour quelque chose, mais malheureusement, elle n’avait aucune preuve. Sa haine envers ce dernier prit des proportion inimaginable lorsqu’il se remaria avec une sorcière quelques mois après la mort de la mère de Myrrh. Cette sorcière était française et avait déjà deux enfants de 5 et 4 ans. Apparemment, son époux était mort de maladie et sa famille était très proche de celle du père de Myrrh. Lors de la première rencontre avec sa belle-mère, Myrrh s’était montrée odieuse envers cette dernière, pour lui montrer qu’elle n’était pas le bienvenu dans cette famille. Myrrh avait même réussi à se faire détester de ses deux petits demis-frères. En soit, cela l’arrangeait bien, car elle ne voulait pas avoir affaire à eux.

Durant 2 ans, Myrrh était devenue intentionnellement le vilain petit canard de la famille. Elle crachait à la figure de sa belle-mère, elle insultait ses demis-frères et se battait sans cesse avec son grand-frère Ernir. Seul Freyr était épargné de toute cette haine. C’était aussi le seul avec qui, elle se montrait douce et souriante. Neils ne supportant plus le comportement de sa fille, l’envoya vivre chez son oncle. Il avait peur pour ses fils et en sachant Myrrh loin de la demeure familiale, il était un peu plus rassuré. Freyr avait décidé de suivre sa sœur, car il refusait de la laisser seul. Et puis, il préférait largement la compagnie de son oncle et de son épouse que de son père et de sa belle-mère.

Jusqu’à ses 17 ans, Myrrh a vécu, avec son frère, chez son oncle Ludvig. Elle n’était pas la plus sage des adolescentes, mais elle était respectueuse de son oncle et de sa famille. La jeune fille avait coupé tout lien avec son père et refusait d’aller le voir. Ils se voyaient tous les deux durant les fêtes d’anniversaire ou de Noël, mais à chaque fois, il y régnait une haine glaciale, que personne ne les laissaient seuls. Pendant, cette période, où Myrrh était chez son oncle, deux petites filles sont née de l’union de son père et de sa belle-mère. Sur le papier, la jeune fille en avait rien à carrer que deux autres parasites vivent dans la famille, cependant au fond d’elle, Myrrh se trouvait à être jalouse de ses deux gamines qui seraient aimé et protégé par leur père. Chose que Myrrh n’avait jamais connue.

Le jour de ses 18 ans, toute la famille de Myrrh était présente pour fêter son anniversaire ainsi que celui de son frère. Au début, elle avait littéralement refusait de le fêter, car elle n’avait pas envie de voir la sale gueule de sa belle-famille et de son père. Mais après arguments et contre arguments de la part de Freyr, la jeune fille avait fini par accepter. Le début de la fête se passait bien, jusqu’à ce que Niels, le père de Myrrh, face un hommage à son ancienne épouse décédée. Le plus âgé des demi-frères de Myrrh connaissait bien la sensibilité de la jeune fille à ce sujet et ne se gêna pour envoyer une réflexion acerbe. À ce moment-là, le sang de Myrrh n’avait fait qu’un tour et elle jeta sur le petit garçon de 11 ans. Dans l’altercation, Myrrh brûla le bras gauche du petit garçon au 3e degré et fouta le feu à la moitié de la salle.

Myrrh ne se souvient plus vraiment des mois qui ont suivit l’accident de son anniversaire. Elle les avait passé enfermer dans sa chambre, recroqueviller dans son lit, incapable de dormir, de vivre correctement. Elle passait juste son temps à jouer du piano, mais elle ne parlait plus vraiment à personne. De temps à autre, Freyr arrivait à lui faire dire quelques mots, mais c’était assez rare. Elle se savait dangereuse, mais elle n’éprouvait aucune culpabilité. Lorsqu’elle avait brûlé le bras de son demi-frère, elle n’avait éprouvé aucune compassion à son égard quand ils s'éloignèrent tous.

Pour le bien de “tous”, Niels décida d’envoyer Myrrh loin loin de la demeure familiale. Il avait entendu parlait de la célèbre école Hortensia qui ouvrait ses portes aux sorciers. Il se fichait de savoir si son idée était bonne au non, tout ce qu’il voulait, c’est que Myrrh se casse d’Islande. À l’annonce de cette nouvelle, Myrrh piqua la plus grosse crise de sa vie après celle du décès de sa mère, mais Freyr arriva à la calmer avait qu’elle tente de mettre la demeure de son père en poussière. C’est Freyr qui géra tous les préparatifs du départ pour la France, car Myrrh n’avait pas envie de partir et voulait rester chez son oncle.

Finalement, Ludvig et Freyr trouvèrent le seul argument valide pour faire plier la jeune fille à cette décision. Si elle réussissait son année à Sainte-Catherine, Ludvig ferait tout son possible pour adopter Myrrh et son frère. Myrrh accepta de partir, même si le cœur n’y était pas. Elle ne voulait pas partir de son pays natal, même pour une année. C’est la peur au ventre, la colère dans les poings, que Myrrh entama son année en tant que Dragon à Sainte-Catherine.