} Mauvais café et grognements - Ft .Natsume
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Mauvais café et grognements - Ft .Natsume
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 :: Le Domaine de Sainte Catherine :: Le Jardin des Nymphes
MessageSujet: Mauvais café et grognements - Ft .Natsume Mauvais café et grognements - Ft .Natsume EmptyVen 5 Oct - 19:25

Mauvais café et grognements

Feat. Natsume Shimomura

- Qu’est-ce que c’est que ça… ? m’indigné-je.

A se demander si la personne qui achète le café a bu un jour de l’eau de Javel à la place de son eau minérale. Au moins, ça aurait le mérite d’expliquer le manque flagrant de goût dans ses choix. Parce que, ce que je tiens dans la main, ce n’est clairement pas acceptable. Quitte à acheter du café, franchement… Autant en acheter du bon, au lieu de nous faire boire de la lessive. D’ailleurs, j’en viens à me poser une question : est-ce que la personne qui achète le café boit du café ? S’il buvait cette immondice, je suis persuadé que la qualité augmenterait du jour au lendemain. Dans tous les cas, j’aimerais bien le trouver un jour pour lui verser sur le crâne.
En plus de tout ça, je me bats cinq minutes avec la cafetière qui a une nouvelle fois décidé de ne pas marcher. Je serais presque tenté de mettre en place une tirelire cochon à côté d’elle avec un petit mot noté sur un Post-It : “Pour permettre à notre chère cafetière de prendre enfin sa retraite et d’en racheter une neuve“. Je réfléchis deux secondes, quand même bien tenté par mon idée. Je hausse finalement les épaules en me disant que je n’ai pas de tirelire cochon mais que ce serait parfaitement le genre de connerie que pourrait acheter Aurore. Je me dis également qu’il y aura bien un magasin à Malnans qui en vend et que je pourrai mettre en place ma merveilleuse idée dans la semaine à venir. Voilà qui devrait faire plaisir à Charlie, tout aussi accro de café que moi.
En attendant, je vais me contenter de cette ignominie. Je regarde avec mépris le sucre à côté, en me demandant comment peuvent faire les gens pour encore un peu plus gâcher une horreur pareille. Je lève les yeux en me détournant de la cafetière avant d’essayer de m’installer à une table de la salle des profs. Avant de me rendre compte avec un agacement particulier que la plupart d’entre elles sont déjà occupées. De plus le bruit que fait une bonne partie d’entre eux en discutant ne m’encourage vraiment pas rester en leur compagnie. Etant donné qu’il m’est impossible de travailler dans ces conditions, je me décide à sortir de la salle pour essayer d’aller me calmer dehors. J’embarque ma tasse par la même occasion. De toute façon, qui regarde où disparaissent les tasses, ici ? Personne ? C’est bien que ce je disais.

Je sors donc de la salle des profs pour me diriger vers le hall puis l’extérieur, où je vais probablement prendre racine sur le perron étant donné que je ne peux pas aller faire un petit tour sur l’herbe sous peine d’y rester coincé. Quoi que je pourrais utiliser la magie pour me débloquer au besoin… Bof, je verrai bien. Dans tous les cas, j’ai besoin de calme et ce n’est pas en me bloquant toutes les trois secondes dans des trous que je risque de décompresser.
Je passe dans le hall, grogne contre un Faune qui me fixait un poil trop à mon goût, boit enfin ma première gorgée de caféine… Enfin, de café plutôt. Je grogne à nouveau contre le goût immonde auquel je m’attendais. Puis une fois dehors, je grogne une dernière fois contre le froid de février. Mais quelle idée de vivre dans les montagnes aussi ? Evidemment, entre Plymouth, Toulouse, Le Havre et Paris, je n’ai jamais vraiment vécu dans les montagnes. Malgré tout, je décide de profiter du petit rayon de soleil. Et Salazard aussi. Dès qu’il sent que je suis arrivé dehors et que le soleil est au rendez-vous, le voilà qui sort rapidement de mon sac, passe dans mon dos et mon cou – ce qui me fait frissonner de dégoût – avant de venir se caler sur mes genoux et de se rendormir dans la seconde qui suit.
Je grogne une dernière fois en le regardant, bien tenté de renverser mon café sur lui. Mais je me dis que ça abîmerait mon beau pantalon.
Ft. Trop de trucs qui saoulent.
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MessageSujet: Re: Mauvais café et grognements - Ft .Natsume Mauvais café et grognements - Ft .Natsume EmptyJeu 11 Oct - 0:23

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Mauvais café et grognements


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Elle ne peut pas, et n'ira très certainement pas dire, car cela l'arrange bien que de pouvoir se mettre à geindre dès maintenant, que la journée a "bien commencé". Elle se doutait bien qu'être de retour dans une école après presque dix-sept longues années de vie en solitaire n'allait pas être une partie de plaisir. Malgré tout son amour pour l'université à l'époque, cela ne l'empêchait pas d'être fréquemment mise à bout par la stimulation sensorielle permanente. Et, sans surprise aucune, elle avait grandement surestimé ses limites, et, dans une justification bouffie d'arrogance, s'était prise à dire que "il n'y a pas de raison que je fasse une crise comme une enfant, tout de même, j'ai presque quarante ans, il faudrait vraiment être une gamine".
Et pourtant, nous en sommes ici.

L'on pourrait dire qu'au moins, elle n'a pas encore donné cours. Qu'elle n'a pas eu à se poser devant une classe de gosses agités pendant des heures, dans le bruit et les odeurs, jusqu'à ce que ses nerfs enflammés ne finissent pas la lâcher. Pour l'instant, elle avait commencé à faire le tour des jardins, examinant l'état des différentes plantations pour se faire une idée de par où elle était supposée débuter ses travaux. Rien de bien compliqué, dans les faits. Quoique s'habituer à la disposition spatiale des lieux pouvait être pénible, ce n'était rien d'infranchissable, et elle avait suffisamment confiance en elle pour s'être dit que ce serait entièrement intégré en une semaine à peine. Rien de bien épuisant pour l'instant, dans ses suppositions. Sauf que les suppositions de Natsume sont rarement justes, c'est là le souci.
En se plaçant vers l'entrée, elle s'était dit que durant les heures de cours, elle ne risquait pas de croiser grand monde. Facile d'accès, et la plus dépourvue de monde pendant que les étudiants travaillent, car l'idée de s'occuper des parterres à la fin de la journée ne la tentait pas des masses ; l'idée même de supporter une masse informe d'adolescents criant, beuglant et se mouvant en permanence lui donnait des grimaces d'horreur. Mais bien sûr, il avait fallu qu'un groupe décide de squatter là, pendant des heures, à prendre la peine de glousser comme des dindons, et en lui jetant de temps à autre quelques regards narquois accompagnés de gloussements moqueurs (à ses yeux, et vu sa méfiance excessive, il était tout à fait possible que ce ne soit pas ça). C'était allé vite ; tout naturellement, elle s'était revue plus jeune, lorsque, pendant la pause, elle attendait le moment de pouvoir rentrer pour s'effacer le plus discrètement possible, et esquiver les murmures dédaigneux de certain.e.s de ses camarades de classe. Sans surprise, elle avait rejeté violemment ses propres émotions, s'entêtant à rester ici, en grommelant dans sa tête qu'elle n'allait très certainement pas commencer à se laisser être dictée par ce que son esprit stupide se mettait à penser.
Mauvaise idée numéro cent soixante-deux mille de sa vie, approximativement. Ou du moins, Kaede avait dit ça avant de s'étaler de tout son long dans l'herbe, paressant comme un vieux chat profitant de sa petite sieste de diva.

Maintenant, il n'y avait plus personne. Cela ne la calmait pas davantage, toutefois. Si elle ne se permettrait jamais de défouler ses nerfs frustrés sur les plantes, elle ne pouvait pas non plus dire honnêtement qu'elle traitait les rosiers avec la plus grande des délicatesses. Ses gants ne rendaient pas la manipulation plus aisée malgré les années d'expérience qu'elle avait derrière elle. Déjà car elle n'aimait pas les rosiers – trop compliqués à gérer, et le créateur seul savait à quel point elle avait été lassée d'en vendre à des mièvres de service quand elle avait travaillé comme fleuriste durant ses années de licence – et ensuite car elle était en train de se dire que tout de même, scrogneugneu, nianiania, et tout un tas de mots quelque peu vulgaires dans sa langue natale. Une litanie de grossieretés, d'ailleurs, qui s'échappait de temps à autre de sa bouche lorsqu'elle manquait d'abîmer une tige par la brusquerie de ses gestes.

Dans les faits, le week-end avait déjà été bien agité. Faire comprendre à Kaden que non, ce n'était pas une blague, elle allait bien venir travailler ici avait été quelque peu tumultueux ; clairement, si il ne s'était pas permis de le montrer, son fils n'avait pas eu l'air franchement enjoué. Rien de bien surprenant pour Natsume, ou du moins, c'était ce qu'elle se disait dans sa tête pour éviter de réfléchir à la pression dans sa poitrine, et sa mauvaise humeur de bon matin. Bah oui, c'est bien connu : quand on n'y réfléchit pas, ça n'empire très certainement pas. Imparable logique à la méthodologie que Natsume estime parfaite.
On dirait que tu ne vas pas être tranquille très longtemps.

Confuse et un peu agacée par l'intervention de la dragonne, la quarantenaire fronça les sourcils et plissa les yeux, tournant la tête vers la personne qui venait effectivement d'arriver. Si elle espérait sincèrement que ce ne soit pas un élève, ou alors un qui ne ferait que passer, elle fut relativement satisfait de voir que c'était juste un autre cerbère. Bon, elle aurait bien aimé être parfaitement tranquille, mais elle supposait qu'on ne pouvait pas tout avoir, en soi.
Elle posa brièvement un oeil sur le nouvel arrivant, n'engageant pas la conversation car ce n'était pas son genre, toutefois. Si il ne lui rappelait rien, et ce n'était pas comme si elle faisait le moindre effort pour retenir le nom de ses collègues en outre, elle était presque sûr que Kaden lui avait rapidement mentionné le professeur à qui il avait demandé de l'aide pour ses cours, et vaguement qu'il était en fauteuil roulant, sans rentrer dans les détails. Le nom, elle l'avait vaguement retenu ; quelque chose qui sonnait anglophone, ou un truc ressemblant à Whipe, ou White. Aucune idée, et elle n'avait pas manifesté beaucoup d'intérêt à le savoir à ce moment-là.
Je suppose que c'est celui-là, donc.

L'information, en soi, ne changeait pas sa vie, et elle aurait été bienheureuse de continuer sa petite vie dans son coin sans y réfléchir. Il aurait pu être en train de brouter des ronces en tenue de Père Noël qu'elle aurait tout juste levé les yeux, après tout, mais là n'était pas la question. De toute manière, rien ne se passait vraiment comme Natsume le désirait, et certainement pas quand Kaede dans le coin.

Car la dragonne, qui n'était visiblement plus à ses côtés en train de faire sa petite sieste paisiblement, s'était lentement relevée. Paresseusement, elle avait étiré son long corps d'émeraude, battant doucement des ailes pour l'éleveuse ne savait quelle raison, avant de jeter un regard curieux vers le nouvel arrivant. Ou, plus particulièrement, la petite forme qui s'était positionnée sur ses genoux. S'approchant sans grande honte ni respect pour l'humain qui se trouvait là, elle aurait presque planté son gros museau sur le petit lézard, fouineuse comme tout. Ce ne ne fut qu'à ce moment que Natsume repéra ce qui se passait, et qu'elle s'immobilisa quelques instants, confuse quant au sens des actions de la lézarde, du moins jusqu'à ce qu'elle ne repère ce qui avait attrapé l'attention de cette dernière.

Tiens, de la friture. Tu n'en avais pas mangé, une fois... ?
C'est Nagisa, qui faisait ça, pas moi.

Grommelant dans sa barbe, car elle aurait définitivement aimé ne pas avoir à traiter de cela pendant sa période de travail, elle fit quelques pas vers la direction de la dragonne et de l'autre professeur, le regard mauvais. Agacée par le comportement de la lézarde, elle laissa échapper un grognement, qui ne fut que peu écouté par la femelle aux écailles vertes. Ce fut tout juste si elle releva les yeux, insolente au possible, avant d'esquisser un rictus moqueur.

« Éloigne-toi. Tu vois bien que... »

... Tiens donc.
« Que tu gênes », s'apprêtait-elle à dire, avant de se mettre à détailler des yeux le petit lézard qui se trouvait sur les genoux de White. Au début, et si elle avait certes apprécié de voir une pareille créature dans les environs, elle avait pensé qu'il devait s'agir de l'espèce la plus commune. Toutefois, un détail venait d'attirer son attention ; le bleu de sa queue avait quelque chose d'inhabituel. Rien du tout, en somme, mais c'était suffisant pour stimuler sa curiosité bien trop grande, et lui faire plisser les yeux. Étonnée, elle releva un peu la tête, après avoir certes assez fermement repoussé Kaede pour qu'elle n'empiète pas trop sur l'espace personnel de l'homme qu'elles venaient de croiser. La question lui brûlait les lèvres, malgré sa tendance naturelle à vouloir se tenir bien éloignée de toute forme de vie non-animale. Son expression, pourtant, ne laisse transparaître rien d'autre qu'un vague désintérêt ; il n'en est rien.

« … C'est le vôtre ? Je ne crois pas reconnaître cette espèce à vue de nez, laquelle est-ce donc ? »

Et c'est que cela allait l'obséder, en plus, si elle n'obtenait pas de réponse. Il était également probable que "bah rien c'est juste un familier" en soit une, mais pour l'instant, elle ne s'en préoccupait pas.
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MessageSujet: Re: Mauvais café et grognements - Ft .Natsume Mauvais café et grognements - Ft .Natsume EmptyMar 16 Oct - 19:44

Mauvais café et grognements

Feat. Natsume Shimomura

Le menton dans le creux de la main et la coude sur l’accoudoir, je fixe d’un œil mauvais l’orée de la forêt en songeant à ma tasse de café déjà à moitié vidée. Je grogne. Je vide mes tasses tellement vite que bientôt, je n’aurais plus aucune excuse pour rester ici. Et je n’ai pas vraiment envie d’avoir l’air de quelqu’un qui reste dehors juste pour pouvoir profiter du calme ambiant et du soleil, malgré le fait que ce soit exactement ce que je suis en train de faire. J’ai bien rapidement décidé d’occulter la présence du lézard de mon esprit afin de me concentrer sur ma dose quotidienne de caféine nécessaire à ma survie. En vérité, j’ai rapidement décidé d’occulter la présence de quoi que ce soit qui puisse être dérangeant de mon esprit. Au final, me voilà en train de fixer la forêt d’un œil vide tout en me demandant vaguement si je pourrais refaire des randonnées un jour.

Jusqu’à ce qu’une bestiole vert fluo d’une laideur sans nom déboule devant mes yeux.

- Hiiiiiii ! C’est quoi ça ?! hurlé-je avec toute la virilité que je suis capable de fournir.
- Éloigne-toi. Tu vois bien que...

Et c’est qui elle ?
Et c’est quoi cette bestiole ?
Mais bordel, qu’est-ce que j’ai fait pour ne pas pouvoir être tranquille plus de deux secondes et pour qu’un monstre se décide à m’attaquer ? Heureusement que mes reflexes ne sont pas très développés, d’ailleurs. Parce que ce que j’ai fini par identifier comme étant un familier aurait parfaitement pu se retrouver avec une demi-tasse de café brûlant dans les yeux si j’avais été plus réactif. Quoi qu’un familier n’aurait rien senti mais ça aurait eu le mérite de le surprendre.
Je fixe celle qui semble être la propriétaire du familier. Sa tête me dit vaguement quelque chose mais connaissant ma mémoire des visages plus que désastreuse, je ne préfère pas faire d’hypothèse.

- C'est le vôtre ? demande-t-elle en pointant le lézard sur mes genoux.
- Malheureusement…
- Je ne crois pas reconnaître cette espèce à vue de nez, laquelle est-ce donc ?
- Un Plestiodon latiscutatus.

Alors oui, aussi étonnant que cela puisse paraitre, j’ai cherché.
J’ai beau détesté ce lézard au plus haut point, il m’a quand même intrigué. Ce n’est pas qu’un simple lézard des murs et il faut dire que sa queue bleue pétante attire les regards. J’ai galéré à trouver et même une fois avec une photo sous les yeux, je n’étais pas sûr que c’était cette espèce pour une raison simple : sur la photo, il n’y avait pas de queue bleue bien que le lézard de la photo ressemblait à celui qui dormait déjà dans sa boite à cigares remplie de coton. Finalement, après quelques recherches, j’ai fini par trouver le pourquoi du comment. Il n’existe que deux populations de ce lézard dans le monde. Dans une île, à l’extrême Est de la Russie, près des deux Corées, et sur une petite péninsule du Japon. La population russe possède la queue brune et la population japonaise possède la queue bleue.
Donc le foutu lézard est d’origine japonaise.
Apparemment, sa queue bleue servirait à attirer les serpents et ils auraient tendance à la laisser sur place pour pouvoir s’enfuir pendant que le prédateur est occupé à grignoter l’appendice. Technique de fuite de fourbe, si vous voulez mon avis.
Mais visiblement, le mien n’est pas inquiété le moins du monde. Malgré l’agitation ambiante qui vient de se dérouler autour de lui – entre un monstre qui débarque devant nous avec pour intention première de le manger, j’en suis sûr, et moi qui hurle avec une voix de fillette – il continue encore et toujours de dormir. J’ignore comment il peut être aussi détaché.

Je regarde la nouvelle venue avec insistance.
Des gants épais aux mains et quelques outils de jardinage non loin.
Mon visage s’illumine.

- Vous êtes la jardinière ? demandé-je. Vous faîtes pousser du café ? Meilleur que cette chose qui est dans ma tasse ?

J’imagine déjà une magnifique machine à café dans la salle des profs. Celle qui peut moudre directement le grain… Je commence à me perdre dans cette vision de bonheur intense, un léger sourire niais aux lèvres.
Ft. L'espoir.
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MessageSujet: Re: Mauvais café et grognements - Ft .Natsume Mauvais café et grognements - Ft .Natsume EmptyMar 23 Oct - 0:29
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Maudite curiosité insatiable. Elle l'avait plus ou moins empêtré dans la plupart de ses mauvais souvenirs, et la plupart de ses meilleurs, également. Mais malgré cette ambivalente agaçante, Natsume n'avait jamais vraiment pu, ou même voulu, réprimer cette envie profonde de toujours poser les questions qui lui passaient par la tête, quitte à ce qu'elles soient moyennement appropriées. Et pour l'instant, sa curiosité s'intéressait au lézard qu'elle avait apperçu, et moyennement à son propriétaire ; ce qui en soi n'avait rien de personnel, puisqu'elle avait toujours eu ce comportement avec plus ou moins tout le monde (même sa mère, la pauvre). Et si le cri de son interlocuteur l'avait fait grimacer, retenant tout juste un grognement sur le fait que 'tout de même ça va c'est juste une dragonne roh lala', son envie de savoir avait pris le dessus sur tout le reste, et voilà qu'elle se mettait à attendre comme une enfant impatiente du haut de ses presque quarante ans.
Un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres face à la réponse de l'autre, qu'elle remercia par un très bref mais courtois hochement de la tête, gardant le nom dans sa tête. Nullement frustrée de ne pas connaître quelque chose, bien au contraire, elle se dit que cela lui ferait toujours de la lecture en cas d'ennui prononcé. Sans pouvoir s'en empêcher, son regard s'était posé sur le petit lézard, qui, de son côté, ne paraissait pas très intéressé par tout ce qui se passait autour d'eux.
Oh, allez, juste une bouchée, la partie qui repousse, au pire !
Tu veux te contenter de laitue pour ton repas, dis-moi ?
Quoi, comme toi ?

Mouchée dans sa propre tête, elle se contenta de jeter un regard travers à la dragonne, ne voulant pas lui laisser le privilège de croire qu'elle avait gagné quoi que ce soit (même si elle aurait du mal à expliquer quoi précisément hormis un ego grossi). Ce qui, ce faisant, lui fit ignorer radicalement le fait que son interlocuteur la dévisageait avec attention ; heureusement, car elle aurait probablement pris la mouche en grognant pour une raison quelconque.  
La question qui suivit, toutefois, la sortit de ses petites rixes puériles avec la grosse lézarde. Perplexe, elle cligna des yeux bêtement, encore peu habituée à ce qu'on la dénomme ainsi.
... Ah, oui, c'est moi, ça, c'est vrai. Mais pourquoi est-ce qu'il... ?
Tout bêtement, elle hocha presque timidement de la tête, quelque peu confuse, et pas forcément capable de comprendre il s'intéressait à ça. Natsume ne s'attendait pas à ce qu'on retienne son nom, ou même son visage, mais elle ne saisissait pas trop pourquoi on lui demandait ce qu'elle faisait, en soi.

« Euh, bah, oui. »

Pas vraiment utile de sa part de dire ça, en soi, mais elle n'aimait pas attendre en silence que les choses se fassent. Prise de court, toutefois, elle fixe bêtement la tasse de l'homme en face d'elle, mettant un petit temps à comprendre. Il faut dire qu'en soi, elle n'est pas une énorme amoureuse de café – les tisanes et autres thés de grand-mère ont sa préférence – mais, comme avec tout, Natsume déteste manger et boire des choses qui ne sont pas un tant soit peu bonnes. Alors oui, comme elle a plus ou moins souvent besoin de caféine après ses nuits de six ou cinq heures, elle est attachée à ce que sa boisson ait un goût à peu près correct, ou supportable (et oui, cela vient de quelqu'un qui mange de la salade concombre-quinoa et des sandwichs salade-tomates). Il lui faut donc quelques instants pour qu'elle comprenne où il veut en venir en parlant du café dans sa tasse, car après tout il aurait pu en avoir n'importe où, mais une grimace de dégoût vint finalement se dessiner sur ses traits.
Ah, oui, cette horreur-là. Même l'urine de mes dragons avait une meilleure odeur.
Elle se retint toutefois de faire son commentaire à haute voix, consciente que cela ne passerait peut-être pas aussi crème que ça.

Dans tous les cas, l'autre semblait intéresser par le fait de savoir si elle en faisait pousser, et, si elle fut surprise de la question, elle ne pouvais pas vraiment lui dire le contraire. Oh, elle aurait pu mentir et adios amigo, mais bon, en un sens... Non, vraiment, elle ne souhaitait à personne de boire l'horreur qui sortait de la maudite machine de la salle des profs. Pour le peu de fois qu'elle y était passée (car, sans surprises, elle avait pris peur en voyant tant de monde inconnu d'un coup), elle l'avait trouvé si abominable que, allant contre son principe premier de faire du gâchis, elle avait tout jeté dans les premières toilettes qu'elle avait trouvé. Dans un soupir compatissant, elle tenta d'effacer sa grimace de son visage.

« Attendez deux s'condes. »

Elle s'éloigna de quelques pas, s'avançant jusqu'à son sac à dos qu'elle avait laissé traîner là au cas où elle en aurait besoin, bon, certes pas nécessairement avec la pensée d'un contexte pareil, mais tout de même. De là, elle en tira une thermos encore bien chaude, et elle fit le chemin inverse, l'expression désintéressée au possible.

« À vous de me dire si il est potable. J'vous en donne ?»

Ce serait toujours l'occasion de voir si elle faisait pousser quelque chose de bonne qualité, en un sens. Malgré le fait qu'elle était botaniste, elle n'avait jamais trop travaillé sur les grains de café, n'en ayant jamais eu le besoin quand elle était chez elle (ou du moins, quand Kaden était petit, c'était impossible, pour des raisons aussi évidentes que l’allaitement). Depuis qu'elle était ici, toutefois, son avis avait changé, et elle avait emporté un ou deux pots de son ancien élevage pour les faire proliférer dans un coin de la serre. Et même si elle n'était pas particulièrement amoureuse de la boisson caféinée, elle avait tant d'envie de perfectionnement qu'elle ne pouvait résister à l'envie de voir si elle faisait bien son job.
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MessageSujet: Re: Mauvais café et grognements - Ft .Natsume Mauvais café et grognements - Ft .Natsume EmptyMar 30 Oct - 15:13

Mauvais café et grognements

Feat. Natsume Shimomura

Une machine à café… Qui peut moudre le grain directement…
Du grand luxe. Je rêverais de pouvoir posséder une telle merveille. Mais autant qu’elle soit directement sur le lieu de travail. C’est durant cette période que je bois le plus grand nombre de tasses de café dans la journée. Donc quitte à boire des litres et des litres de ce délicieux breuvage, je préfère qu’il soit de qualité plutôt qu’il soit équivalent à de l’eau coupée avec un peu de pisse, histoire de donner du goût. Mais si, en plus de tout ça, on peut directement obtenir les graines depuis l’école… Alors là, ce serait l’extase. Même pas besoin de dépenser des mille et des cents en grains de café – ce qui peut rebuter de nombreuses personnes à l’idée d’avoir une machine qui moud le grain en salle des profs, ce que je peux comprendre aisément. Il faudrait juste payer la divine machine et banco.
Combien coûte une pareille merveille ?  Plusieurs centaines ?
J’attendrais des années avec ma tirelire cochon s’il le faut.

- Euh, bah, oui, me confirme celle que je peux désormais désigner comme étant “la jardinière“.

Un grand silence s’en suit, si bien que je suis tenté de demander à nouveau si elle fait bel et bien pousser du café dans en serre. Mais elle ne fait que fixer ma tasse avec des yeux vides. Je serre les dents en maudissant les gens à la timidité maladive. Mais qu’est-ce qu’ils ont pour ne jamais oser parler, ces gens-là ? Je me dis vaguement qu’elle me fait penser à Kaden, à qui j’ai failli coller une baffe tant le bredouillage intensif avait fini par m’exaspérer.
Tandis qu’elle continue à bêtement fixer ma tasse, je la porte à mes lèvres pour en boire une longue gorgée, avec ce que je considère comme étant l’un de mes records de patience.

- Attendez deux s'condes, finit-elle enfin par annoncer.

Bon, je suppose que la réponse à ma question est un oui.
Sinon, ce serait une drôle de manière d’abréger une conversation, je dois dire.
Elle retourne donc vers ses affaires. Je me demande rapidement si elle va me sortir des grains de café de sa poche avant de me dire que ce serait tout de même très étrange de se balader avec des grains de café dans les poches. Mais sait-on jamais. Il faut de tout pour faire un monde. Mais finalement non, elle me ramène juste une thermos, ce qui est, en effet, bien plus logique que les grains de café dans la poche.

- À vous de me dire si il est potable, me fait-elle en tendant sa thermos. J'vous en donne ?

Je fixe d’un œil triste le fond de ma tasse.
Il reste encore du café… Mais bon, vu la qualité du café, même les fumeurs n’en voudraient pas. Ainsi donc, je ne prends même pas le temps de réfléchir plus de deux secondes avant de reverser ma tasse par-dessus la rambarde, afin de la vider dans l’herbe. Si ma théorie est exacte, l’herbe devrait devenir jaune dans deux heures. Au moins, ça lui donnera du travail, pensé-je en haussant les épaules.

- Ma foi, pourquoi pas ? dis-je en lui tendant ma tasse.

Même si au fond, j’hésite un peu.
En effet, quelqu’un qui qualifie quelque chose qu’il a produit lui-même de seulement “potable“ ne m’encourage en rien à tenter l’expérience. Mais bon, je me dis qu’il ne pourra jamais être pire que ce qui polluait ma tasse il y a encore quelques secondes.
Une fois ma tasse à nouveau bien remplie, je me décide à examiner le breuvage avec un œil expert. Déjà, il est bien moins clair que l’horreur que produit la machine de la salle des profs, ce qui ne peut être qu’une bonne chose. Plus de goût, plus de consistance. L’odeur est elle aussi plus agréable, bien que je craigne tout de même que son séjour dans la thermos ne lui ait pas fait le plus grand bien, même si cette dernière était visiblement encore chaude. D’ailleurs, heureusement que son contenu n’a pas fini sur mon jean.
Vieux traumatisme…
Après avoir lorgné l’intérieur de ma tasse pendant vingt bonnes secondes, puis l’avoir reniflé pendant dix, à tel point qu’on pourrait se demander si je ne crains pas qu’elle soit empoisonnée, je me décide enfin à boire le fameux café “potable“. Et ma foi, il est plutôt bon. Il est vrai que j’aimerais bien le boire sans qu’il soit passé par la case thermos avant, histoire de voir ce qu’il peut donner en sortant directement de la machine. Mais bon, vu ce qu’il donne sans être totalement frais, je n’ai pas vraiment de doute sur ce point. Ce serait étonnant qu’il perde en qualité lorsqu’il n’a pas séjourné dans une thermos.

- C'est quelle variété ? demandé-je.
Ft. ENFIN DU BON CAFé.
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MessageSujet: Re: Mauvais café et grognements - Ft .Natsume Mauvais café et grognements - Ft .Natsume EmptyDim 11 Nov - 20:58
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Beaucoup, beaucoup de choses échappent à Natsume. Que ce soit socialement ou manuellement, d'ailleurs. C'est donc sans grosse surprise que son ego boursouflé se rattrape démesurément sur ce qu'elle sait faire, donc qu'elle y met bien trop de fierté pour que ce ne soit pas franchement ridicule et un poil dangereux pour son estime d'elle-même sur le long terme. Et le jardinage, elle estime se débrouiller avec ; enfin, elle avait plus ou moins tout appris sur le tas et dans des livres après la naissance de Kaden et moult désastres, mais c'était son truc.
Le café, en revanche, n'est pas son truc. Le café, en tant que chose nouvelle, doit être perfectionnée jusqu'à un résultat optimum, autrement son égo ne saurait pas le supporter. Et malheureusement, il n'y a pas à douter qu'elle continuera de râler en se rendant compte qu'elle ne peut pas tout maîtriser avec l'arrogance d'une gamine en crise. En attendant, toutefois, il est impossible pour elle de nier qu'elle veut voir ce qui pourrait être amélioré. C'est donc avec l'impatience d'une gamine curieuse qu'elle attend le feu vert de son collègue pour en verser dans la tasse, et en faire la découverte.

Attentive, ses yeux dévisagent sans grande politesse l'expression du plus jeune, ne se rendant pas franchement compte (et ne faisant pas attention à ces choses) que cela peut être particulièrement gênant. Tout naturellement, ses doigts se mettent à tapoter le tissu de son pantalon, tandis que l'un de ses genoux remue légèrement. Si la réponse qu'elle désirait quant au goût ne vient pas tout de suite, et c'est ce qui l'intéresse le plus car elle a du mal à jauger de la qualité d'une boisson tant que celle-ci n'est pas aussi abominable que la version servie dans la machine de la salle des profs, la question quant à l'espèce en est une qui se révèle assez satisfaisante. Bizarrement contente que l'on lui pose des questions, elle en profite donc pour étaler sa science avec une certaine rapidité, l'esquisse d'une demie moue un peu moins blasée s'étirant sur son visage. Sans parler d'enthousiasme, il est certain qu'elle préfère ça au fait de parler de la météo.

« Une variété hybride d'Asie du sud-est entre l'arabica et le robusta, enfin, la variété hybride dont est originaire le Colombia, par exemple. C'est du Timor, fait pour être résistant et supporter des conditions climatiques difficiles. Vu le temps du château, et même avec une serre, je me suis dit que ce serait le meilleur choix. »

D'autant plus qu'il avait fallu les transformer de l'élevage à Sainte-Catherine, et que le transport avait été rude pour nombre de ses plantes. Au moins, elle n'aurait pas besoin de s'en préoccuper trop, ou de leur accorder plus d'importance qu'il ne le fallait. Puis, en toute honnêteté, elle n'avait pas non plus les moyens de s'approvisionner en grains hors de prix, donc elle faisait avec les moyens du bord, et sa motivation plus ou moins hasardeuse selon les jours.
Ayant toujours un besoin assez démesuré d'expliquer les choses en détail, elle continua sur sa lancée. Probablement pour compenser son manque d'aisance sur un sujet qu'elle ne connaissait pas forcément des masses, en outre.

« Normalement, c'est supposé être « souple et épais en bouche, avec une acidité claire mais mesurée, ou un truc du genre ». Je crois que j'arrive à m'en sortir pour le faire pousser, mais pour la cuisson des grains, c'est... Moins optimal. Ce n'est pas vraiment ma spécialité, de base. Il faudrait que je fasse des tests. »

Des tests qu'elle ne pouvait faire que sur elle-même, avec des résultats plus ou moins bons puisque cela demandait parfois de boire trois à quatre tasses à la suite sans ressentir la douce sensation d'une tachycardie durant au bas mot deux à quatre heures.
M'enfin bon. Elle supposait qu'elle devait se conformer à quelques modalités de conversation, même si elle n'en était pas fan, comme quelque chose d'aussi banal que la présentation. Avec moins d'enthousiasme puisqu'elle se forçait, Natsume reprit la parole, fronçant vaguement les sourcils.

« Vous êtes professeur de matières générales, non ? J'ai du mal à enregistrer les visages, pour le moment. »

'Et ça m'intéresse moyennement', dirait-elle si elle avait la certitude que l'assumer ne lui causerait pas de soucis particuliers ou de reproches quels qu'ils soient. Pour l'instant, elle avait surtout envie de se débarrasser de ça.
Natsume Shimomura
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MessageSujet: Re: Mauvais café et grognements - Ft .Natsume Mauvais café et grognements - Ft .Natsume EmptyVen 16 Nov - 20:47

Mauvais Café et Grognements

Feat. Natsume Shimomura

- Une variété hybride d'Asie du sud-est entre l'arabica et le robusta, m’explique la jardinière. Enfin, la variété hybride dont est originaire le Colombia, par exemple.

Du Timor.
Difficile de me poser une colle sur du vin ou du café.

- C'est du Timor.

Bingo.

- Fait pour être résistant et supporter des conditions climatiques difficiles, continue-t-elle. Vu le temps du château, et même avec une serre, je me suis dit que ce serait le meilleur choix.

Je regarde vaguement en l’air en buvant une nouvelle gorgée.
Bien que le ciel soit constamment au beau fixe – si bien que ça commencerait presque à en devenir lassant – le fond de l’air reste quand même frais. Voilà quelque chose qui m’inquiète beaucoup, d’ailleurs. Les écarts impressionnants de températures que ce type de magie peut produire risqueraient juste de tous nous rendre malade. Et je déteste être malade. Je crains même la maladie. Tout simplement parce que j’ai peur d’une rechute. Toute cette histoire a débuté avec une simple angine, alors pourquoi est-ce qu’une crève ne pourrait pas refaire de même ? Les médecins m’ont assuré que les rechutes étaient rares, mais rare ne veut pas dire impossible. Je passe ma main dans les cheveux lorsque je me rends compte que je recommence à psychoter.
J’essaye de me détendre en buvant une nouvelle gorgée de café.
Depuis le temps que je n’en avais pas bu un bon, je vais le déguster. Quoi qu’il est vrai que je ne crache jamais sur un bon café lorsque je vais manger au restaurant, mais après avoir eu dans sa tasse l’immondice qui sert de café dans la salle des professeurs, inutile de dire que le goût de ce café-ci en est réhaussé. C’est comme corriger une bonne copie après être tombé sur une mauvaise. On l’apprécie d’autant plus.

- Normalement, c'est supposé être « souple et épais en bouche, avec une acidité claire mais mesurée, ou un truc du genre », dit-elle tandis que je commence à penser que la fin de la phrase ne faisait probablement pas partie de la description sur le sachet de graines. Je crois que j'arrive à m'en sortir pour le faire pousser, mais pour la cuisson des grains, c'est... Moins optimal. Ce n'est pas vraiment ma spécialité, de base. Il faudrait que je fasse des tests.
- Je pourrai pas vous aider sur ce point, la cuisine n’a jamais été mon fort.

Plutôt ironique, n’est-ce pas ?
Surtout quand on pense que j’adore la gastronomie et la bonne nourriture. Mais pourtant, je serai parfaitement incapable d’en faire. La faute à un manque crucial d’entrainement. La faute à un manque crucial d’équipements de cuisine adaptés à ma situation. Difficile de faire à manger sur des plans de travail lorsque les plans de travail en question vous arrivent au niveau du menton. Mais je ne vais pas m’en plaindre. Mais parents ont déjà à peine eu les moyens de remettre aux normes notre salle de bain, et ce malgré les aides. Alors la cuisine…

- Vous êtes professeur de matières générales, non ? demande soudainement la jardinière. J'ai du mal à enregistrer les visages, pour le moment.
- Ouais, ouais, réponds-je avec un ton blasé. Matières générales, tout ça…

Sommes-nous vraiment obligés de passer par là ?
La conversation sur le café était bien plus intéressante que ces banalités sans nom. Mais s’il faut vraiment y passer…

- James White, me présenté-je parce qu’il le faut bien. Mais appelez-moi James – nouvelle gorgée de café. Depuis tout à l’heure, je me dis que votre tête me dit quelque chose, mais j’arrive pas à remettre le doigt dessus.

Quitte à faire des banalités…
Mais c’est vrai. Son visage me fait penser à quelqu’un et l’idée de ne pas savoir m’énerve.
Ft. L'impression de déjà-vue
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Mauvais café et grognements - Ft .Natsume
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